Voici les deux vidéos montrant ma conférence de Rennes, le samedi 21 mai 2011. Elle eut lieu juste après un spectacle de lectures mises en scène, effectué par Pascale Giaj et moi-même.
Partie 1 :
Laurent James, Conférence "Esotérisme... par ER_Bretagne
Partie 2 :
Laurent James, Conférence "Esotérisme... par ER_Bretagne
Voici donc ce que ces abrutis radicaux d’antifas rennais ont voulu interdire. Ils ont même effectué une conférence de presse le 31 mai. Mais pour qui se prennent donc ces guignols ? Une conférence de presse ! Après avoir appelé papa Flic, ils appellement maintenant au secours maman Journaliste ! Ils y disent clairement que leur but était de "bloquer une réunion politique". "Je trouve ça chouette d’empècher de telles réunion d’avoir lieu" écrit un anonyme sur Indymedia (faute d’orthographe comprise).
Ils sont tous anonymes, d’ailleurs ; c’est la marque de fabrique de ces gens, qui sont au choix : sur le plan humain, des idiots inutiles ; sur le plan polémologique : des fuyards lâches et grégaires ; sur le plan esthétique : des gueules crasses de sous-bobos hurleurs ; sur le plan traditionaliste : des sous-hommes déséquilibrés, qu’une très sévère mise au pas dans un établissement para-militaire du Hezbollah permettrait peut-être de redresser ; enfin, sur le plan politique : des occidentalistes paternalistes avec les Arabes ("tu sais que tu es en train de te faire avoir en discutant avec ces mecs, t’as rien compris !") et ardents promoteurs de la Modernité tous azimuts.
Ils semblent très sincèrement surpris que nous ayons refusé leur proposition, sympa et citoyenne, d’annuler notre réunion. C’était pourtant une chouette idée, c’est vrai... Moi, ce qui me surprend, c’est que nous ayons eu la patience de supporter leur épouvantable présence durant plus d’une heure avant de réagir en leur faisant peur, ce qui est d’une incroyable gentillesse... Imaginons qu’ils aient tenté d’empêcher une réunion d’hommes normaux (chasseurs, boulangers, chauffeurs de taxi) ; j’imagine que ces derniers se seraient immédiatement emparés de matraques pour leur exploser les rotules, ce qui aurait été la moindre des politesses. Mais nous, nous ne sommes pas normaux, car nous sommes bien trop gentils ; cela doit être l’apanage des "groupuscules d’extrême-droite".
"Monsieur le policier, on voulait les empêcher de se réunir, c’est normal, on est pas d’accord avec eux ! Et eux, ils ont pas voulu nous obéir, c’est des méchants, monsieur le policier ! On va porter plainte ! Et regardez, je suis tout rouge sur le cucul, regardez ce qu’ils m’ont fait ! Ils ont tenté de m’assassiner, monsieur !"
Il faut quand même préciser que pendant que certains d’entre eux bloquaient la porte du bar pour empêcher les gens d’entrer, d’autres distribuaient leurs tracts sur le trottoir, et claquaient la gueule des passants qui n’en voulaient pas. Là aussi, il semble qu’ils ne soient tombés que sur des gens très gentils... Probablement des passants "d’extrême-droite"... "L’extrême-droite" est très gentille, dans ce pays, je trouve...
Ce qui me fait le plus rire, c’est leur dénonciation de "tentative d’assassinat". Tout ça pour parler d’un mec qui a glissé sur un bout de trottoir, et qui se retrouve avec un bleu sur la fesse gauche. Je rappelle qu’il y avait dix personnes dans le bar au moment des faits, et qu’eux étaient cinquante. Rien n’est plus ridicule que cette dénonciation de "tentative d’assassinat", pour la simple raison que si les clients du bar, des kshatriyas virils pleins de testotérone, avaient voulu tuer l’une quelconque de ces vulgaires truies, ils y seraient évidemment parvenus en moins de trente secondes !
C’est quand même pas compliqué de tuer un merdeux braillard ! Le simple fait qu’ils soient encore tous vivants est la preuve indéniable qu’il n’y a jamais eu de "tentative" d’assassinat, c’est mathématique.
Tous les tenanciers de bar rennais sont venus ensuite apporter leur soutien aux deux gérants du Fleurte, qui sont des travailleurs d’origine sri-lankaise souriants et compétents. Ils ont tous ras la casquette de voir leur ville salie en permanence par ces parasites graisseux du bulbe, qui cassent régulièrement des vitrines pour montrer que la loi, à Rennes, c’est eux.
Les flics sont - pour l’instant - désemparés face à ces troupeaux de pourritures gauchistes, dont il faudra bien que l’on se débarrasse d’une manière ou d’une autre (la conversion à nos idées n’est pas à exclure) avant de passer à des choses plus sérieuses.
Profitant d’un séjour cette semaine sur les pentes de l’Etna, où j’ai pu vérifier que les bouches de feu de Vulcain sont beaucoup plus humaines que les orifices déformés de ces résidus de culture occidentale, j’ai lu à la fois Genève ou Moscou de Drieu La Rochelle, Le Règne de la quantité et les signes des temps de Guénon et les Ecrits corsaires de Pasolini. J’ai découvert que chacun de ces ouvrages décrit (entre autres) le même phénomène, à savoir la seconde phase mutationnelle de la Modernité. Pour Guénon, c’est le moment où le matérialisme, la solidification du monde, se transforme en dissolution.
"L’illusion de sécurité qui régnait au temps où le matérialisme avait atteint son maximum d’influence, et qui alors était en quelque sorte inséparable de l’idée qu’on se faisait de la vie ordinaire, s’est en grande partie dissipée du fait même des événements et de la vie croissante avec laquelle ils se déroulent, si bien qu’aujourd’hui l’impression dominante est, au contraire, celle d’une instabilité qui s’étend à tous les domaines ; et, comme la solidité implique nécessairement la stabilité, cela montre bien encore que le point de plus grande solidité effective, dans les possibilités de notre monde, a été non seulement atteint, mais déjà dépassé et que, par conséquent, c’est proprement vers la dissolution que ce monde s’achemine désormais".
Drieu, lui, évoque le passage du "capitalisme anarchique et du temps des doctrines" au "capitalisme organisateur et au temps des méthodes". Quant à Pasolini, il analyse le glissement du pouvoir bourgeois allié avec les structures traditionnelles de l’ordre (église, armée,...) vers le pouvoir bourgeois de la finance, opposé en tous points à ces mêmes structures traditionnelles. C’est tout de même magnifique que trois écrivains aussi profondément différents que Guénon, Drieu et Pasolini aient su ressentir la même chose, et l’exprimer de manière aussi belle et radicale.
Il me semble qu’en ce qui concerne notre sujet proprement dit, c’est l’analyse de Pasolini qui est la plus à même de refléter directement l’absurdité de nos gauchistes, lesquels ont (au moins !) cinquante ans de retard. Même Léon Bloy les critiquait dans Le Christ au Dépotoir écrit en 1885 !
Ecoutez bien ce texte daté de 1974, et vous comprendrez - si vous n’en êtes pas encore persuadé - pourquoi un antifasciste conséquent, c’est-à-dire un Anarchiste Solaire, se devrait de préférer aujourd’hui attaquer en bande armée un hypermarché Carrefour ou le siège de Canal Plus, plutôt que de vouloir empêcher la tenue d’une conférence sur l’ésotérisme révolutionnaire.
Bien sûr, il ne remporterait pas plus de succès dans le premier cas que dans le second, mais au moins, il gagnerait de la considération et même de l’admiration, au lieu d’être méprisé et ridiculisé par tout jeune homme qui se respecte.
Pasolini "Fasciste" (Ecrits Corsaires), 26... par LaurentJames