Ou l’incroyable aventure d’une attaque mise au point par une poignée d’hommes, d’un mort invisible, et d’un cadavre coulé à pic.
Ca commence avec la préparation de l’intervention, dont on nous apprend que "l’information restera confidentielle jusqu’au début de l’opération. Aucun pays étranger n’a été mis dans la confidence. Au sein du gouvernement américain, seul un petit groupe était au courant de l’opération à venir" (Le Figaro). Bien sûr il est toujours préférable que ce genre de manipulations soient connues par un nombre réduit d’éléments, limitant les fuites ultérieures ou bien simplement les gaffes des plus bavards. Pour ceux qui connaissent l’ensemble du dossier du 11 septembre, ces mots sont lourds de sens : "seul un petit groupe était au courant de l’opération à venir"…
Ça continue avec l’intervention elle-même, réalisée très rapidement, dans le secret le plus total, et sans l’ombre d’une image à nous fournir, alors que l’événement, pour les naïfs qui y portent encore un peu de crédit, est un moment capital de l’histoire ! Pensez donc, l’arrestation (mort plus que vif) de l’homme le plus recherché au monde, dont l’acte terroriste fut le plus meurtrier de tous les temps, et qui provoqua deux guerres à grande échelle (Afghanistan et Irak)… ! Et pas même une vidéo, une petite image à mettre sous la dent des médias, une capture audio, rien ! Pour exemple, l’arrestation de Saddam Hussein fut beaucoup plus médiatisée, elle.
Puis, clou du spectacle, le cadavre encore chaud de Ben Laden aurait été jeté à la mer, respectant les principes de l’Islam (ce qui consterne les experts), détruisant une fois de plus toute preuve de l’événement, toute possibilité de fournir un procès public, toute possibilité d’offrir un deuil aux victimes et aux familles des victimes des attentats prétendument attribués au sieur Oussama.
Bref, tout cela semble être une farce qui finit, comme toute histoire drôle trop longue, à ne plus faire rire. De fait, la grossièreté du montage n’a d’égal que le mépris consenti à un peuple à qui on jette en pâture des informations dont on ne fait même plus l’effort de les mettre en forme ou de fabriquer des preuves un peu tangibles.
En revanche, cette non-information contient une information de taille : pourquoi retrouve-t-on Ben Laden aujourd’hui ? Que veut nous dire ce message ? Que cela signifie-t-il pour les jours, les semaines ou les mois à venir ? A quel moment de l’agenda de leurs complots nous trouvons-nous ?
Nous le saurons probablement bientôt.