Les enregistrements de voix de la boîte noire du jet privé qui s’est écrasé mercredi avec le candidat socialiste à la présidence du Brésil Eduardo Campos (photo ci-contre), ne correspondent pas à son dernier vol, a indiqué vendredi l’armée de l’air brésilienne (FAB).
« Les deux heures d’enregistrement audio, capacité maximum d’enregistrement de l’équipement, obtenues et validées par les experts, ne correspondent pas au vol réalisé le (mercredi) 13 août », a indiqué la FAB, en charge de l’enquête sur l’accident, dans un communiqué.
Cependant, ces enregistrements de voix ne sont pas un élément « indispensable » pour déterminer les causes de l’accident, précise ce communiqué.
« Les raisons pour lesquelles l’enregistrement obtenu ne correspond pas au vol seront étudiées pendant l’enquête », ajoute la FAB.
Troisième dans les intentions de vote pour la présidentielle du 5 octobre avec l’écologiste Marina Silva comme vice-présidente, Eduardo Campos, 49 ans, voyageait dans un jet Cessna 560XL qui s’est écrasé mercredi dans une zone résidentielle de Santos, une ville du littoral de l’État de Sao Paulo (sud-est).
Les sept personnes - dont les deux pilotes - à bord de l’avion de campagne de M. Campos sont mortes.
Les débris de l’appareil et les restes des corps se sont éparpillés sur une vaste zone.
Avec une longue carrière politique derrière lui au cours de laquelle il a été gouverneur du Pernambouc (nord-est), ministre et député, le candidat socialiste se présentait comme une alternative au Parti des travailleurs (PT, au pouvoir) et au Parti de la sociale-démocratie (PSDB, opposition), qui gouvernent le pays depuis 20 ans.
Son inhumation est prévue dans les prochains jours à Recife, la capitale du Pernambouc, où une messe en plein air sera célébrée.