Très bon reportage !
Néanmoins, certains aspects me dérangent. Pour aller plus loin que la simple évocation de vouloir insister sur l’aspect commercial par l’exportation, il serait plus judicieux de commencer à se...réencariner !
L’absence de traitement de cet aspect ici est révélateur. Je m’explique schématiquement :
Le mondialisme= nomadisme des produits. Faire connaître ses produits "ailleurs" c’est bien. Encore faut-il que le pays d’origine ai conservé et développé ses racines au travers d’une éducation (dans le Bon Sens du terme...).
La concurrence ne vient pas des crus étrangers mais des autres types d’alcools : bières, vodka etc. dont la plupart sont produits ailleurs par des multinationales de l’alcool qui font de la quantité et non de la qualité. On est au coeur du problème. A défaut d’éducation, on fait des concours de beuveries qui se terminent par des comas éthyliques ou à la morgue.
D’où la repression routière et la lutte contre l’alcoolisme qui représentent des buts louables qui pénalisent au final le vin, mais pas les autres types d’alcools précités !
Un autre problème, compliqué à résoudre (enfin je n’ai pas d’idée sur ce point) c’est de pouvoir se passer de la grande distribution (horreur !). Mine de rien, elle est devenue incontournable et il faut bien avouer qu’elle fait de gros efforts pour la promotion du vin, nuancée il est vrai par les plus gros au détriment des plus petits. Faut-il choisir entre les deux ou les accepter côte à côté ? A voir...Ou à boire.
Il faut donc faire une analyse MARKETING (oui quel mot horrible) complète et la plus exhaustive possible. Avant d’exporter, ce qui ne semble pas être difficile car nos vins semblent toujours très appréciés, étudions la situation intérieure qui est la plus catastrophique. il était justement dit que la (sur ?)-production n’était pas un problème rapportée à la population française. En effet, enfin, si on enlève les bébés et quelques autres...
On en revient aux problèmes économiques plus généraux que traitent E&R et qui pèsent sur ce secteur comme sur les autres. Ce n’est certes pas avec 20 millions de pauvres et de Smicards cumulés qu’on va faire vivre et s’épanouir ce secteur. A moins de soulager la misère par des distributions massives de Kiravi.
Ou on travaille pour les 1% de l’oligarchie. C’est en effet un marché de niche comme il est expliqué à un moment.
S’il est évidemment nécessaire de s’organiser, autant tout remettre à plat.
C’était mon audit gratuit du jour.
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