Le Center for International Policy va publier un rapport, selon lequel, lors de la présidence de Barack Obama, les États-Unis auraient conclu au moins 42 contrats dans le domaine militaire avec l’Arabie saoudite, a annoncé Reuters.
Selon les nouvelles révélations, le président Barack Obama a conclu une quantité sans précédent d’accords dans le domaine militaire avec l’Arabie saoudite : des contrats dont la valeur totale est estimée à 115 milliards de dollars. La majorité de ces accords concernent la livraison d’armes variées : armes individuelles, chars, hélicoptères, missiles air-sol, navires de défense antimissile et navires de guerre... En outre, Washington fournit des services de maintenance et de formation aux forces de sécurité saoudiennes.
« Une part des armes n’a pas encore été fournie mais l’administration de Barack Obama [est celle qui] a déjà vendu le plus de contrats d’armements à l’Arabie saoudite en 70 ans », écrit l’auteur du rapport, William Hartung, directeur du programme « Sécurité et armements » au Center for International Policy basé aux États-Unis. William Hartung affirme avoir analysé des chiffres présentés par le département de la Défense américain.
À titre de comparaison, les Émirats arabes unis, deuxième plus gros importateur d’armes américaines pendant cette période, ont acheté pour 4,7 milliards de dollars de contrats.
À de nombreuses reprises, le gouvernement américain s’est félicitée que de nouveaux contrats avec Riyad « permettent d’améliorer la sécurité d’un partenaire régional stratégique qui continue d’être un acteur leader pour la stabilité politique et les progrès économiques du Moyen-Orient ». Néanmoins, au Yémen, la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite ne cesse ses bombardements. Selon les estimations de l’ONU, le conflit armé au Yémen, qui oppose les forces du président Abd Rabbo Mansour Hadi aux rebelles chiites Houthis alliés à l’ex-chef de l’État Ali Abdallah Saleh, aurait déjà fait 6 400 morts, environ 30 000 blessés et 2,8 millions de déplacés.