Désireux d’en finir avec le conflit qui ravage le pays depuis 2011, Bachar al-Assad a proclamé une amnistie générale.
Une semaine après sa reconduite à la tête de l’État, ce geste d’apaisement, en liaison avec les succès militaires sur le terrain, est destiné à accélérer la fin de la guerre.
L’Amnistie inclut l’ensemble des combattants insurgés, y compris les étrangers qui sont entrés en Syrie dans le but de rejoindre une organisation terroriste ou de commettre un acte terroriste, à condition de se rendre aux autorités dans un délai maximum d’un mois après la date de publication du décret. Celui-ci concerne aussi les kidnappeurs, sous réserve qu’ils aient libéré leurs otages, ainsi que les combattants qui rendraient les armes dans un délai de deux mois.
Il s’agit de la cinquième amnistie générale depuis le début du conflit. Quatre décrets d’amnistie ont déjà été promulgués par le passé : le 31 mai 2011 et le 21 juin 2011 ainsi que le 15 janvier 2012 et le 16 avril 2013.
À noter que les autorités syriennes ont également lancé un campagne d’information afin de relancer le tourisme dans le pays :