Alors que sort aujourd’hui dans les salles de cinéma "Le serment de Tobrouk", film de Bernard-Henri Lévy sur l’action du philosophe pendant la guerre en Libye, une photo fait le tour du web depuis lundi.
On y voit le philosophe, accompagné par "un commando des forces spéciales, dans un camp d’entraînement de l’armée rebelle, quelque part entre Benghazi et Ajdabiya". C’est du moins ce qu’affirme BHL sur son site officiel, en légende de l’image.
Le doute sur la véracité de cette photo est toutefois fortement remis en cause sur les réseaux sociaux, alors qu’un internaute du nom de François Frichon a publié en début de semaine un document mettant en lumière plusieurs incohérences dans l’image.
De fait, Frichon insinue que cette photo n’est pas truquée au sens littéral du terme, mais a été mise en scène en Libye, par Bernard-Henri Lévy, accompagné par des figurants.
Le doigt sur la détente...
Si certains des arguments avancés par Frichon peuvent sembler futiles (l’internaute dénonce des "vêtements immaculés" ou la "présence de plis du pantalon neuf", d’autres sont plus troublants. L’internaute, qui a l’air de s’y connaître en armes en feu, dénonce notamment la présence de BTB (Bouchons de Tir à Blanc) sur les armes des combattants – plutôt curieux –, ainsi que le fait que ces derniers aient les doigts posés sur la détente de leurs armes. Ce qui selon Frichon est contraire aux règles de base "pour n’importe quel utilisateur d’armes". L’absence de "gouttes de respiration" en plein désert est également troublante.
S’il faut certes prendre ces accusations avec les précautions nécessaires que l’on accorde à un "buzz" du web, les incohérences relevées ici méritent néanmoins que la polémique soit exposée.