Qui a intérêt à envenimer les relations entre la France et l’Algérie ? Il est vrai que le contexte n’est pas très serein. Depuis que Macron a choisi le Maroc contre l’Algérie, le contentieux s’alourdit. Pas un jour sans que Retaileau, qui veut se faire plus dur que la Marine, n’envoie un Scud sur Alger, qui le lui rend bien.
Nous avons été suffisamment gentils avec l’Algérie ; il est temps d’instaurer un rapport de force. pic.twitter.com/ZQqVQwb5bc
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) February 22, 2025
Le résultat, c’est un schizophrène de 37 ans qui poignarde un Français de 69 ans qui s’est interposé, parce que le type s’attaquait à des policiers municipaux, non armés, précisons-le. On connaît la réaction très texane de Trump dans ce genre de cas : chez nous, on aurait trouvé un good guy armé pour descendre le bad guy.
Oui, mais ça n’a pas l’air d’empêcher les tueries dans les écoles, là-bas. Le réarmement généralisé n’est donc pas une solution, puisque ça transforme les conflits de basse intensité en conflits de haute intensité, en guerre ouverte, puis en morts. Si Trump est pour le port d’armes à l’intérieur, à l’extérieur, il a compris que la course aux armements mènerait à une déflagration généralisée. En France, le débat sur le port d’armes fait rage chez les identitaires qui crient au désarmement face aux couteaux des étrangers, mais les policiers municipaux, sans armes, ne servent qu’à mettre des PV. On sent que la sécurité du citoyen n’est pas la priorité, en haut lieu...
L’attaque terroriste perpétrée samedi à Mulhouse par un suspect « au profil schizophrène » faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) a donné lieu à de nouvelles mises en cause de l’Algérie par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Un conseil interministériel de contrôle de l’immigration sera réuni mercredi, a assuré sur Europe 1, dimanche 23 février, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. (France 24)
L’assassin est donc un Algérien sous OQTF déjà radicalisé, connu des forces de police ce qui n’arrange rien, ou ce qui tombe pile dans la stratégie de notre ministre de l’Intérieur, très israéliste par ailleurs. On dit ça, on dit rien. De la même façon, deux jours avant les élections allemandes de ce dimanche 23 février, un homme a été poignardé sur le site du mémorial de l’Holocauste. Il s’agit d’un Syrien qui, selon la presse, « voulait tuer des juifs ».
À Mulhouse, samedi 22 février, l’homme visiblement dérangé a quand même, selon les témoins, crié le fameux cri de ralliement des islamistes radicaux, à savoir « Allah Akbar ».
Berlin, Mulhouse, même combat ?
Qu’en conclure ? Que les conditions politiques poussent des déséquilibrés à passer à l’acte ? Que des officiers traitants poussent ceux qu’ils ont radicalisés dans l’action meurtrière ?
À ce propos, on se demande, car les coïncidences abondent, s’il n’y a pas quelque part un élevage de loups solitaires, qui ne seraient pas si solitaires que ça, puisqu’ils ont un éleveur, un berger. Souvent, ces actes inexplicables ont lieu, on le sait, avant une échéance électorale ou à un moment de grande tension politico-sociale. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis 2014, en France, c’est-à-dire depuis l’avènement d’un certain Macron, propulsé par les forces du Système, on assiste à une montée des tensions sociales et terroristes. Comme si...
Ce qui nous met la puce à l’oreille, c’est le fameux profil schizophrène. On ne veut pas dire par là qu’on peut manipuler facilement un tel profil, mais sans faire injure aux schizophrènes, c’est nettement plus dur de manipuler une personne lucide.
On souhaite un bon rétablissement aux deux policiers municipaux grièvement blessés, mais ça ne mange pas de pain. Une fois encore, Sentinelle n’a servi à rien. Mais ça rassure, paraît-il les Français. Tu parles, ils sont maintenus dans la peur à coups d’entorses au vivre-ensemble ! Et ça, ce sont les autorités qui l’organisent. Quel que soit le niveau de responsabilité du meurtrier en question, il est clair que l’État immigrationniste est responsable au premier chef.