Excellente définition de Luis Marcel, qui remet les choses en place. Tout n’est pas extraordinaire dans l’art brut, mais tout n’est pas magnifique dans l’art contemporain. Il reste l’art ancien, celui d’avant Picasso, qui met tout le monde d’accord. Reste à savoir, dans cinquante ou cent ans, quel est celui qui mettra tout le monde d’accord.
« C’est clair, c’est l’art des autodidactes. »
Pour Luis, l’art est un moyen de se cultiver, c’est-à-dire de sortir de sa condition, une sorte d’ascenseur social. Pour cette dame toute frêle qui ressemble à la juge qui nous a condamnés lors de notre dernier procès (une affaire privée), c’est un outil de lutte contre le nazisme.
Pour nous, l’outil de lutte contre le nazisme c’est surtout le T-34, qui n’était pas exactement de l’art, mais peut-être qu’il l’était pour ses concepteurs. Pour ses équipages, c’est beaucoup moins évident.
On va rester dans les chars avec cette étrange information du responsable des FN (fake news ou fausses nouvelles) sur LCI, la chaîne imbécile.
LCI en mode clown : la propagande jusqu’au bout du ridicule. Voilà ce que les français ont avalé durant 3 ans.
La guerre médiatique occidentale atteint un niveau de grotesque jamais vu. pic.twitter.com/oTLGDjYBZS
— Camille Moscow (@camille_moscow) February 21, 2025
Pujadas, c’est pas une casserole qu’il va avoir au cul après le conflit ukrainien, c’est un T-70. Quelque part, avec lui et LCI, on est dans une sorte d’art, celui de raconter des conneries avec aplomb. LCI devrait se rebaptiser LCA, la chaîne de l’art, l’art d’enfumer les téléspectateurs.
Il n’est pas illogique que la dernière pastille humoristique qui a marché sur Canal (marché au sens de cartonné) soit celle de Jonathan Cohen, qui jouait un mytho. Une petite idée tirée à l’infini, mais qui s’imprègne de l’époque. Quand on voit les salades de Macron en haut lieu, qui ment avec l’aplomb de vendeur de chaussettes à trous, on se dit que tout est permis. On n’est plus dans la guerre de tous contre tous chère aux néolibs ou aux ingénieurs sociaux du Système, mais à l’encule de tous par tous. On est désolés pour cette définition, mais on n’a pas trouvé de mot plus adéquat.
Le symbole de la Macronie, ce néolibéralisme devenu fou, c’est tout le monde encule tout le monde, une partouze généralisée où il n’y a pas de gagnant, car tout le monde y passe. La preuve, tout merde en haut lieu comme en bas. D’ailleurs, Kohler, le vrai président derrière El Dingo, se sauve à la SocGen, la grande banque qui a puni un employé indélicat en lui mettant toute sa merde sur le dos. Les rats quittent le navire par ordre d’importance : normal, ce sont les premiers avertis. Les deux torpilles qui ont touché El Dingo sont le BrigitteGate et la MTV (Musk-Trump-Vance), ça nous rappelle la NMM, la Neymar-Messi-Mbappé.
La France est en train de changer de slip, qui est devenu trop sale. Les élites pourries sont sur la sellette (oh la la, comment qu’ça fait années 30, ça !). Reste à voir qui va décrocher, et jusqu’à quelle profondeur du pouvoir profond. Tout cela est révolutionnaire, on ne vous dit que ça. Et l’art là-dedans ? Il fera comme en 1918, il renaîtra après la guerre.
On a trouvé deux dégé, pardon, deux wokes (le déconstruit joue au con et la féministe à la sachante) qui nous parlent de l’art dégénéré :
Là, c’est un peu plus sérieux, et intéressant. Il s’agit du lien entre Goebbels et Bernays. Bernays, tout le monde connaît, chez nous.
C’est marrant, pour les gens sérieux, l’art dégénéré d’aujourd’hui c’est l’art contemporain, ou plutôt « l’contemporain », car il n’y a plus d’« art » dedans. L’authentique, c’est toujours celui de la Gazette de Nicole, qui a déjà répertorié des milliers de peintres de par le monde, qui font des trucs magnifiques.
Dolfi, qui aura finalement réussi dans la peinture (ses dessins et aquarelles valent 50 000 dollars pièce, et ses croûtes plus de 100 000), aurait peut-être même aimé.