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L’art brut, c’est l’art contemporain populaire

Excellente définition de Luis Marcel, qui remet les choses en place. Tout n’est pas extraordinaire dans l’art brut, mais tout n’est pas magnifique dans l’art contemporain. Il reste l’art ancien, celui d’avant Picasso, qui met tout le monde d’accord. Reste à savoir, dans cinquante ou cent ans, quel est celui qui mettra tout le monde d’accord.

« C’est clair, c’est l’art des autodidactes. »

 

 

Pour Luis, l’art est un moyen de se cultiver, c’est-à-dire de sortir de sa condition, une sorte d’ascenseur social. Pour cette dame toute frêle qui ressemble à la juge qui nous a condamnés lors de notre dernier procès (une affaire privée), c’est un outil de lutte contre le nazisme.

 

 

Pour nous, l’outil de lutte contre le nazisme c’est surtout le T-34, qui n’était pas exactement de l’art, mais peut-être qu’il l’était pour ses concepteurs. Pour ses équipages, c’est beaucoup moins évident.

On va rester dans les chars avec cette étrange information du responsable des FN (fake news ou fausses nouvelles) sur LCI, la chaîne imbécile.

 

 

Pujadas, c’est pas une casserole qu’il va avoir au cul après le conflit ukrainien, c’est un T-70. Quelque part, avec lui et LCI, on est dans une sorte d’art, celui de raconter des conneries avec aplomb. LCI devrait se rebaptiser LCA, la chaîne de l’art, l’art d’enfumer les téléspectateurs.

Il n’est pas illogique que la dernière pastille humoristique qui a marché sur Canal (marché au sens de cartonné) soit celle de Jonathan Cohen, qui jouait un mytho. Une petite idée tirée à l’infini, mais qui s’imprègne de l’époque. Quand on voit les salades de Macron en haut lieu, qui ment avec l’aplomb de vendeur de chaussettes à trous, on se dit que tout est permis. On n’est plus dans la guerre de tous contre tous chère aux néolibs ou aux ingénieurs sociaux du Système, mais à l’encule de tous par tous. On est désolés pour cette définition, mais on n’a pas trouvé de mot plus adéquat.

Le symbole de la Macronie, ce néolibéralisme devenu fou, c’est tout le monde encule tout le monde, une partouze généralisée où il n’y a pas de gagnant, car tout le monde y passe. La preuve, tout merde en haut lieu comme en bas. D’ailleurs, Kohler, le vrai président derrière El Dingo, se sauve à la SocGen, la grande banque qui a puni un employé indélicat en lui mettant toute sa merde sur le dos. Les rats quittent le navire par ordre d’importance : normal, ce sont les premiers avertis. Les deux torpilles qui ont touché El Dingo sont le BrigitteGate et la MTV (Musk-Trump-Vance), ça nous rappelle la NMM, la Neymar-Messi-Mbappé.

La France est en train de changer de slip, qui est devenu trop sale. Les élites pourries sont sur la sellette (oh la la, comment qu’ça fait années 30, ça !). Reste à voir qui va décrocher, et jusqu’à quelle profondeur du pouvoir profond. Tout cela est révolutionnaire, on ne vous dit que ça. Et l’art là-dedans ? Il fera comme en 1918, il renaîtra après la guerre.

On a trouvé deux dégé, pardon, deux wokes (le déconstruit joue au con et la féministe à la sachante) qui nous parlent de l’art dégénéré :

 

 

Là, c’est un peu plus sérieux, et intéressant. Il s’agit du lien entre Goebbels et Bernays. Bernays, tout le monde connaît, chez nous.

 

 

C’est marrant, pour les gens sérieux, l’art dégénéré d’aujourd’hui c’est l’art contemporain, ou plutôt « l’contemporain », car il n’y a plus d’« art » dedans. L’authentique, c’est toujours celui de la Gazette de Nicole, qui a déjà répertorié des milliers de peintres de par le monde, qui font des trucs magnifiques.

Dolfi, qui aura finalement réussi dans la peinture (ses dessins et aquarelles valent 50 000 dollars pièce, et ses croûtes plus de 100 000), aurait peut-être même aimé.

 

L’art se nourrit de lui-même

 






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4 Commentaires

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  • #3497824
    Le 23 février à 12:00 par les temps modestes
    L’art brut, c’est l’art contemporain populaire

    Il ne s’agit pas de faire des trucs pour les vendre (bien que sous le règne du dieu argent ça peut aider) mais de participer à une vision politique ambitieuse. Et l’Homme a besoin d’un projet, de se dépasser - bien au-dessus des femmes.

    « Art brut » est le terme par lequel le peintre Jean Dubuffet désigne les productions de personnes exemptes de culture artistique. Il a regroupé certaines de ces productions au sein de la Collection de l’art brut à Lausanne. - Wikipédia.

    De Dubuffet, on pourra lire Asphyxiante culture de 1968, sorti juste avant La Société du spectacle de Guy Debord.

    Je suis d’accord avec cette définition ci-dessus : au vu des productions Dubuffet, on ne peut que chercher plus loin, dans les profondeurs, en arrière, et découvrir le 19ème siècle, et avant la Révolution... jusqu’à Ingres et Vigée Le Brun, au moins...

    - Salon du Dessin 22-25 mars à Paris, la fine fleur du dessin classique français (et européen), annonciatrice d’un Printemps productif ! (à l’ancien Palais de la Bourse, à côté de la rue Vivienne que Jovanovic connaît si bien pour ses comptoirs d’or !)

     

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  • #3497831
    Le 23 février à 12:15 par Groplouf
    L’art brut, c’est l’art contemporain populaire

    David Pujadas sur LCI à 0.52 : « On en est là ! …semble-t-il ».

    « semble-t-il », une expression qui en dit long sur la crédibilité d’une information.

     

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  • #3497859
    Le 23 février à 13:33 par Oxar
    L’art brut, c’est l’art contemporain populaire

    Pour Luis, l’art est un moyen de se cultiver, c’est-à-dire de sortir de sa condition, une sorte d’ascenseur social. Pour cette dame toute frêle qui ressemble à la juge qui nous a condamnés lors de notre dernier procès (une affaire privée), c’est un outil de lutte contre le nazisme.




    L’un comme l’autre sont complètement hors sujet.

    Dire que l’art sert à « sortir de sa condition, une sorte d’ascenseur social », c’est une conception allemande de la culture (voir ce qu’en a dit très justement Norbert Elias), c’est une réduction néfaste, une réduction aux humiliations de classe, désirs de vengeance et ressentiments... La conception française de la culture est très différente, bien plus saine, bien plus ouverte aux possibles et à la fertilité.

    De plus, dire que l’art est « un moyen de » ou « un outil de lutte contre » le nazisme, contre le communisme ou quoi que ce soit est aussi une réduction, une réduction de la fin aux moyens cette fois. Car l’art l’est ni « un outil », ni un moyen, il appartient au domaine des fins, il n’a pas d’usage, il ne sert à rien... Il est comme l’amitié, la fête, la parole, le rire, l’honneur, le sacrifice... comme un bal de village ou une partie de dominos le soir sous les platanes... Il y a des choses dans la vie (les meilleures) qui n’ont aucune portée pratique, qui ne servent strictement à rien, qui sont en pure perte...



    L’authentique, c’est toujours celui de la Gazette de Nicole, qui a déjà répertorié des milliers de peintres de par le monde, qui font des trucs magnifiques.




    Des « trucs magnifiques » ? Vraiment ? Il n’y a jamais eu « des milliers de peintres », à aucune époque. Il ne peut pas avoir des milliers de Louis-Ferdinand Céline, des milliers de Bach, des milliers de Bellini, des milliers de Puget, tout simplement parce que la capacité artistique est liée au corps. Céline l’explique très bien dans Bagatelles. L’art n’est pas démocratique, il demande un corps que la nature ne donne qu’à quelques uns, et en plus de ça, des capacités intellectuelles (d’analyse et de synthèse) hors norme...

    Pour ces raisons, il vaut mieux foutre la paix aux artistes, les laisser faire leur travail sans chercher à les embrigader sous telle ou telle bannière politique, ne pas du tout s’occuper d’eux. Mais c’est vrai que les mouvements totalitaires et sectaires sont un peu agacés de les voir si indifférents aux causes qu’ils croient urgentes, ça les énerve que ces artistes les ignorent si superbement...

     

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  • #3497878
    Le 23 février à 14:07 par Boblagratte
    L’art brut, c’est l’art contemporain populaire

    L’art brut est souvent - pas toujours - un art tardif apparaissant dans la vie d’ouvriers à la retraite qui se lancent à corps perdu dans une entreprise artistique gigantesque ou irréfrénable, à la mesure de leur métier respectifs.
    Le véritable art populaire ne serait-il pas plutôt l’art paysan, il y a dans l’art brut quelque chose d’aliéné au monde du travail, un monde en perte de sens, le fait de vouloir déconnecter l’art de l’argent en est un symptôme, comme vouloir faire d’un art profane un art sacré.

     

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