C’est un enregistrement, qui vient juste de refaire surface, et qui ravive bien des souvenirs. Des bandes magnétiques, audibles intégralement cette fois (on avait pu en écouter une toute petite partie voici plus de 50 ans), qui révèlent les conversations à l’intérieur d’Air Force One, alors un Boeing 707 qui ramenait le cercueil de Kennedy et sa veuve, de Dallas à Washington.
Avec à bord le successeur du président assassiné, dans lequel tout le monde voit aujourd’hui le commanditaire du meurtre. Un commanditaire supposé dont le rôle sort renforcé de l’audition de ses bandes, car elles font apparaître un nom que l’on avait soigneusement pris soin jusqu’ici de ne jamais citer. Un général, dont j’ai déjà ici tracé le portrait, celui d’un véritable psychopathe. Le responsable du bombardement conventionnel au phosphore de Tokyo, qui aura fait plus de morts qu’à Hiroshima ou à Nagasaki, ou de celui des barrages de Corée du Nord, qui ont tué des milliers de civils. Curtis le May, le principal opposant à la famille Kennedy. Un fou de guerre, qui se serait donc entendu secrètement avec L.B. Johnson pour se débarrasser de J.F.K... Voilà une belle découverte, qui permettra sans doute, et je l’espère, à permettre d’expliquer un jour comment Kennedy était-il mort. Et surtout, qui avait décidé de le s’en débarrasser.
Dans l’avion qui ramène le corps de Kennedy, dont l’autopsie démontrera qu’il a perdu tout le côté droit de la tête (Jackie Kennedy à quatre pattes sur le capot arrière de la limousine c’était pour rechercher un morceau de crâne, son mari ayant été scalpé par le tir venu de face* !),
il y avait eu des scènes stupéfiantes qui laissaient déjà entendre une connivence entre LBJ et d’autres personnes présentes à Dallas, ce jour-là : notamment un célèbre clin d’œil (NDLR : voir la photo plus haut) entre lui et le congressiste Albert Richard Thomas, qui en était lui à sourire benoîtement devant le corps du président et sa veuve dont le tailleur portait toujours le sang de son mari.
Au moment même où L.B.J prêtait serment dans l’avion, devant la juge Sarah T.Hughes, les deux échangeaient un regard qui ne pouvait laisser sans questions. L’un des deux affichait clairement un contentement visible (Thomas, L.B.J étant de dos). Les bandes découvertes proviennent du White House Communications Agency et sont signées du nom du général Chester "Ted" Clifton Jr, le conseiller militaire de Kennedy, qui figurait dans l’escorte motorisée accompagnant Kennedy à Dallas (il est décédé en 1991).
La veille au soir, LBJ avait fait des confidences plutôt dérangeantes à sa maîtresse Madeleine Brown... et le lendemain à Dallas, comme par hasard c’était lui le nouveau président en qualité de... vice-président, que John Kennedy avait fini par choisir afin de mieux le contrôler. Il s’en méfiait à juste raison : l’homme le plus dangereux, pour Kennedy était dans le même parti que lui et non chez les républicains ! L’homme à qui s’adressait Johnson était un vieil ami à lui.
(*) il avait été touché de front, au sommet du crâne, côté droit, comme le montre le fim de Zapruder, la tête avant baissée sous le coup du premier tir arrivé dans le dos. Il y avait donc au minimum deux tireurs !).
Lire la suite de l’article : agoravox.fr