(Suite)
Le soralisme est une proposition de souverainisme intégral qui repose sur la préférence nationale et non sur la co-optation raciale, comme en atteste l’idée de réconciliation avec les Français d’origine allochtone désireux de prendre part au projet d’intégration nationale par le travail et le respect de la Tradition française. Soral ne fait pas de l’acculturation ou de l’assimilation un pré-requis à l’appartenance nationale : la malhonnêteté intellectuelle de cette scribouillarde consiste à feindre de confondre nationalisme et racialisme, sans interroger l’incompatibilité entre l’anti-sionisme de Soral et le suprématisme ethno-confessionnel de certains. Annie Tiet est donc invitée à ranger son accusation gratuite de IIIème Reich là où le soleil ne brille pas.
« sa virilité ressemble à une armure fêlée, fragile et sur la défensive, héritée d’une enfance violente » : Soit Annie Tiet se range aux côtés du féminisme qui fait l’apologie du masculin déconstruit, auquel cas reprocher sa vulnérabilité à Alain Soral est mal venu, soit cette diplômée en psychologisme pour infirmes cognitifs gagnerait à s’abstenir, surtout si c’est pour suggérer, contre toutes les évidences sociologiques, qu’un enfant en conflit avec la figure parentale deviendra un anti-social : Annie Tiet fabrique un déterminisme qui ruine toute velléité de rachat et d’ascension. Il faut remonter aux harangues post dickensiennes de Margaret Thatcher contre l’Angleterre paupérisée pour entendre un tel tissu d’inepties épistémologiques et de contre-vérités pédo-psychiatriques : quelqu’un peut-il faire savoir à cette individue que la psychè d’un penseur et logicien français est un peu plus subtile que ce scénario tout droit sorti des Rougon-Macquart de Zola.
« il a tout tenté et tout raté : essayiste, comédien, réalisateur, influenceur, peintre, instructeur de boxe... Rien n’a réussi, si ce n’est recycler ses échecs en ressentiment. » : Soral, lui, a réussi le concours des Beaux-arts, écrit 14 ouvrages (sans nègres, contrairement à certains), et Comprendre l’Empire est un best seller. Le bon sens et l’économie de moyens eurent voulu que l’affabulatrice Annie Tiet consacrât sa plume médiocre à d’autres projets que de capitaliser sur un « raté », non ?
Envisagé comme un brûlot de première intention, mais trop contraire à la déontologie journalistique pour être efficace, ce biographème biaisé rejoint la nécropole où gît la graphorée des ratés de la presse.
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