Airbus Group a détaillé, ce lundi, son plan de suppression de 5 800 postes dans sa division défense et espace. En France, 1 700 emplois sont concernés dont 1 400 dans les sites industriels. En Allemagne, cinq sites doivent fermer leurs portes et 2 600 emplois disparaître.
Après avoir annoncé la suppression de 5 800 emplois dans sa division défense et espace fin 2013, Airbus Group a entamé, lundi 27 janvier, un marathon de consultations avec les représentants du personnel qui doit aboutir à la mise en œuvre du plan l’automne prochain.
À l’issue d’un comité de groupe européen lundi, Thierry Baril, DRH du géant européen, Marwan Lahoud, son directeur général délégué, et Bernhard Gerwert, patron d’Airbus Defence & Space (DS), ont, présentations et tableaux à l’appui, détaillé la réorganisation, pays par pays, site par site. Sur les 5 800 postes menacés, 5 100 concernent les usines sur un effectif total de 42 570 salariés ; 500 les fonctions centrales (administration, finances, etc.) en Europe et 200 à l’international, essentiellement aux États-Unis. Dans chaque pays, des regroupements de personnels sont prévus sur les sites principaux. « La direction justifie le plan par la nécessité d’adapter Airbus DS à la baisse du plan de charge et de supprimer les doublons entre l’ex-filiale défense, Cassidian, et l’ex-filiale espace, Astrium », souligne un syndicaliste.
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