« Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied. » (Deutéronome, 19.21)
Soucieuse de la pérennité du régime en place, la Ligue de défense juive (LDJ) s’était invitée à la manifestation Jour de colère pour en découdre. Sur le coup de 14h30, place de la Bastille, une bonne cinquantaine de ces miliciens suprématistes ont donc fait irruption aux cris d’ « Israël vivra, Israël vaincra ! ».
Mais voilà, l’éclectique cortège de la manifestation du 26 janvier comptait aussi des supporters du Paris Saint-Germain, en l’occurrence 80 mécontents du traitement qui leur est réservé. La rencontre entre les deux groupes sera rapide. Vingt secondes, selon des témoignages concordants.
Voyant les nervis sionistes menacer des passants isolés, les supporters des tribunes Auteuil et Boulogne, unis par les circonstances, interviennent groupés, avec une certaine autorité. Si bien qu’ils neutralisent, encerclent et couchent au sol une partie des agresseurs, tandis que leurs « potes », courageux, sont déjà en fuite.
La LDJ serait-elle devenue, à son insu, un facteur de réconciliation nationale ?
Voir aussi, sur E&R :
« Jour de colère : les images d’ERTV »
« Milices juives en France : à quand la dissolution ? »