Les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de réduire le poids du prêt consenti à la Grèce, satisfaisant les revendications du gouvernement socialiste d’Athènes. Les Irlandais, eux, n’ont pas obtenu le même traitement. Quant au Pacte pour l’euro, il est toujours sur la table d’opération.
Pour la première fois les patrons de la zone euro semblent avoir entendu la complainte du peuple grec. Dans la nuit de vendredi à samedi, les 17 chefs d’états et de gouvernement ont accepté de revoir les conditions du prêt de 80 milliards d’euros.
Le taux d’intérêt trop élevé, le remboursement trop court (4 ans) étranglent les fiances publiques du pays. Il a donc été décidé d’aligner le taux d’intérêt sur celui pratiqué par le FMI, soit une diminution de 1%, à 4,05%. De plus la durée du prêt est allongée à 7 ans et demi. Le premier ministre socialiste George Papandreou peut souffler un peu et revenir avec un résultat à Athènes où l’opinion publique est chauffée à blanc par les plans d’austérité successifs.
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