En Israël des dizaines de milliers de survivants de l’Holocauste vivent sous le seuil de pauvreté.
C’est ce que révèle le quotidien Haaretz daté du 24 avril dernier. Selon ce journal, 66 % des survivants de l’Holocauste vivraient avec moins de 3 000 shekels par mois (soit environ 600 euros) Un tiers d’entre eux vivent seuls, ne disposant par conséquent d’aucune compagnie. Yediot Aharonot ajoute que sur les 193 000 survivants de la Shoah vivant en Israël, 50 000 vivent dans la pauvreté et 1 000 meurent chaque mois.
Et ils ne sont pas les seuls à vivre une situation de misère sur la Terre promise. Un rapport d’État sur l’insécurité alimentaire, publié le 7 avril dernier, estimait à 900 000 le nombre d’Israéliens obligés de passer régulièrement une journée entière sans manger (soit 11 % de la population).
Toujours selon ce rapport, près de 330 000 familles, soit 18,3 % de la population israélienne, souffrent d’insécurité alimentaire, qui se caractérise par l’incapacité à consommer régulièrement de la nourriture contenant l’ensemble des nutriments nécessaires à un développement correct et à une bonne santé.
Le gouvernement israélien manquerait donc à sa prérogative d’assurer que chaque Israélien maintienne un régime alimentaire de base. Les manques alimentaires sont aujourd’hui comblés par les ONG.
Une situation qui ne manquera pas d’émouvoir les membres de la diaspora, qui chaque jour se font un devoir de rappeler aux nations européennes les privations imposées à leurs ancêtres il y a 70 ans.
Sur le « modèle économique et social » israélien, voir aussi :