Alors que le système médiatico-politique nous bassine depuis des années avec les stats – issues en plus d’officines communautaires – d’actes « antisémites » étranges, exagérés ou carrément bidonnés, « actes » qui tombent toujours à pic en plein dans les campagnes de culpabilisation massive de la population, voici des stats indéniables, celles des actes antifrançais depuis 4 ans et encore, elles n’incluent pas ceux du premier trimestre 2019 lors duquel le gouvernement a ordonné de réprimer sauvagement les Français qui manifestent contre les décisions injustes du pouvoir. En 4 ans, tenez-vous bien, les actes antifrançais ont explosé avec une hausse de 474% !
La presse n’en fait pas ses gros titres, et c’est normal : la prostituée se ferait aussitôt tarter par ses macs : grand patronat, réseaux maçonniques, gouvernement larbin et lobbies communautaires. La belle brochette qui nous sert d’élite !
Cette stat qui ne ment pas, elle, est tirée de l’émission quotidienne de débats de Frédéric Taddeï sur Russia Today. Le thème du jour d’Interdit d’interdire était : « La police fait-elle un usage excessif de la force ? »
Pas besoin d’en discuter pendant des heures, tout le monde est d’accord sur la réponse. Une réponse – gouvernementale – qui crève les yeux, pourrait-on dire. Et on le dit. Un article du Monde diplomatique analyse parfaitement les causes et les effets de cette répression new look, qui plaît tant à notre petit président. D’ailleurs, l’émission de Taddeï commence par une revue de presse en images et à 4’00, Macron déraille complètement :
« La meilleure manière d’éviter les utilisations et ces cas, c’est d’éviter d’avoir des gens qui considèrent que le samedi après-midi est fait pour casser les vitrines, casser les institutions ou s’attaquer aux forces de l’ordre. Parce que, je vous le dis très simplement, je ne laisserai pas les forces de l’ordre sans aucun moyen ni d’assurer l’ordre public ni de se défendre face à des gens qui arrivent aujourd’hui armés et avec les pires intentions. »
D’abord, ce que le petit président appelle avec un mépris certain les « gens », ce sont des Français. Et ces Français ne manifestent pas depuis 17 samedis contre les forces de l’ordre, mais bien contre l’ordre inique des dirigeants de ce pays, qui nous conduisent tout droit vers le désastre, un désastre économique et social : destruction des services publics, revente à l’étranger des meilleurs morceaux du pays, ouverture des frontières à une immigration massive, paupérisation des classes laborieuses, alignement sur les intérêts américano-sionistes, soumission au soviétisme européen...
Ah oui, l’article du Monde diplo, en accès libre, que l’auteur nous pardonne s’il se fait traiter de comploto-conspirationniste par la paire de clowns Rudy IIIe Reichstadt & Jean-Yves Camus à cause de notre reprise :
À partir d’une étude richement documentée sur les ouvriers allemands entre 1848 et la fin des années 1930, l’auteur recherche les raisons pour lesquelles ces derniers s’accommodaient ordinairement d’un ordre social et politique qui leur était défavorable, ainsi que les conditions qui les amenaient, plus exceptionnellement, à le rejeter. Sa principale conclusion est que la stabilité repose essentiellement sur les contreparties concédées par les dominants aux dominés : « Sans le concept de réciprocité — ou mieux, d’obligation morale, un terme qui n’implique pas l’égalité des charges ou des obligations —, il devient impossible d’interpréter la société humaine comme le résultat d’autre chose que de la force perpétuelle et de la supercherie. »
Pour Moore, la rupture de ce « pacte social implicite » explique les contestations qu’il étudie. Souvent, remarque-t-il, elles découlent de transformations techniques ou économiques qui rebattent les cartes et fournissent autant d’occasions de réévaluer à la baisse les contreparties offertes antérieurement. Certaines fractions des élites « ne jouant plus le jeu » apparaissent alors comme « parasites » et perdent leur légitimité.
Pour se convaincre de l’actualité de cette analyse, il suffit de rappeler les transformations contemporaines du monde du travail, qui ont « déstabilisé les stables », pour reprendre la formule du sociologue Robert Castel. Nombre de ceux qui ont un emploi ont vu se dégrader leurs conditions de vie, au point qu’ils doivent lutter pour « boucler les fins de mois », comme le répètent à l’envi beaucoup de « gilets jaunes ».
Cette situation a été encore aggravée par le démantèlement progressif des protections apportées par l’État. En France, celui-ci a joué un rôle central pour tempérer les contradictions entre le travail et le capital. Le développement de services publics de qualité — dans l’éducation, la santé, les transports, les communications, l’énergie, etc. —, accessibles à faible coût et sur l’ensemble du territoire, a permis de limiter les conséquences les plus néfastes d’une relation salariale structuralement défavorable aux travailleurs, au moins à partir de la seconde moitié des années 1970.
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Les gouvernants mesurent sans doute mal les effets désastreux de ces manœuvres sur leur légitimité. Ils donnent en effet le sentiment de ne pouvoir tenir leur place que protégés par les boucliers et matraques des forces de l’ordre et par les prétoires des chambres de comparution immédiate. Ils accréditent la perception que leur pouvoir ne reposerait que sur la « force perpétuelle » et la « supercherie », dont Moore a montré la fragilité. C’est au contraire la « réciprocité » qui conditionne la stabilité de l’ordre social et politique dans la durée.
On ne va pas tout mettre, mais l’analyse tape dans le mille. Les Français, sans le savoir, ont élu un ennemi irréductible à la tête de l’État, qui trahit ainsi son devoir. Devoir de protection aujourd’hui et de projection dans l’avenir. Or avec Macron et sa bande, ou ses employeurs véritables, il n’y a plus de protection et l’avenir est bouché. Ce sera eux ou nous, l’oligarchie antifrançaise ou les Français.