La France est-elle devenue une poubelle ?
18 janvier 19:34, par PhilippeCe que dénonce Soral pour Paris est vrai partout ailleurs. On connait ça aussi en "Province" (le vilain qualificatif parisien bien méprisant).
Ici, Gascogne et Pays Basque, c’est pareil. Une foule d’exogènes qui vient, attirée par le "Sud-Ouest" et sa qualité de vie, sa bouffe, ses fêtes, sa convivialité etc. Mais ils arrivent avec leur mentalité et leurs habitus, ils ne s’intègrent pas et ont même tendance à regarder les indigènes comme des ploucs. Ils font donc la même chose et tuent ce qu’ils sont venus chercher. Ce monde, cette qualité de vie qui ont été bâtis par les gens du cru et qu’ils viennent vampiriser et détruire. Donc, on maintient quelques groupes folkloriques avec des types sur échasses (on est même tenté de leur jeter des cacahuètes), des Basques d’opérette à béret rouge etc. Mais, derrière le décor en carton pâte, la civilisation du lieu a disparu.
Là où je vis, côte landaise, les autochtones ne représentent plus que 30% de la population et sont de plus en plus marginalisés par une foule d’immigrés de l’intérieur, bobos et autres citadins venus finir leur vie par ici et qui n’ont aucune envie d’adopter les codes régionaux ou bien en singent la caricature.
Bref, nous sommes dépossédés de la terre de nos ancêtres et agonisons sur le plan culturel, écrasés par le rouleau compresseur de la standardisation à la française, qui s’émeut de la disparition d’une tribu du fin fond de l’Amazonie mais refuse de voir la mort des identités régionales du territoire français, n’admet ni même n’envisage sa responsabilité à ce sujet et ne s’inquiète nullement de cette uniformisation culturelle où, de Strasbourg à Hendaye et de Lille à Menton, tout devient indistinct et n’a plus la saveur de l’altérité. Peut-être finirons-nous dans des réserves. Qui sait ?
Tout cela est bien triste et concourt à l’avènement d’un monde insipide.