Brazil fait partie des films, que l’on compte sur les doigts d’une main, qui donne ses lettres de noblesse au cinéma comme expression artistique de la réalité, par leur importance déterminante. On est loin de la guimauve, du navet, de la propagande, de ce qui suinte de l’industrie cinématographique hollywoodienne et nous parvient abondamment à flot nauséabonds via les égouts de la sous-culture qui fait le fond du message abrutissant à dessein, de l’ignoble argent transnational mal gagné à la manœuvre. La preuve de ce qui est avancé ici, c’est que cette œuvre cinématographique ne prend pas une ride et conserve toute sa pertinence.