Par ailleurs, ce que tentez de faire - avec un succès mitigé selon moi -, c’est une manière d’archéologie celinienne, qui ressemble à celle de monuments inachevés.
Vous devriez aussi savoir que Céline s’est vite désintéressé de Mort à Crédit, qu’il a donné tel quel à Denoel pour des raisons financières. On a démontré qu’il se concentrait désormais sur Bagatelles, qu’il écrit en même temps, et qui pâtit selon moi du même problème. Ce sont des brouillons qui ne trouveront leur conclusions respectives que dans Les Beaux Draps et la trilogie allemande.
Mal fichu, mal fini, ce livre est tombé des mains de tous les gens à l’époque. Même Rebatet l’a dit je crois.
C’est qu’au fond Céline pressentait qu’on changeait d’époque, et que ses vieux sujets étaient périmés.
D’avant 1939, il ne doit rester que le Voyage, le reste ne mérite pas l’attention du grand public.