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Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

Louis le Dernier, dit Céline est une nouvelle émission produite par ERFM. Présentée par Lapine, cette émission est consacrée à Louis-Ferdinand Céline et à son œuvre.

 

La présentation de ce quatrième épisode :

Le 1er mai 1924, Louis Destouches, alors étudiant carabin à la Faculté de médecine de Paris, soutient sa thèse, La Vie et l’oeuvre de Philippe Ignace Semmelweis, lui donnant ainsi le droit d’exercer l’art d’Hippocrate.

Le premier volet de ce quatrième épisode survole rapidement la biographie du futur écrivain, depuis son départ au Cameroun en mai 1916 jusqu’à l’obtention de son diplôme médical 8 ans plus tard.

Les curieux seront largement comblés de leur patience...

Le deuxième volet (à venir) sera plus précisément centré sur le texte de ce que Céline considérait comme sa « première oeuvre littéraire ».

Cette émission serait absolument impossible sans un pillage joyeux dans les travaux de grands chercheurs céliniens. Elle leur rend ainsi en quelque sorte hommage.

 

Bibliographie des ouvrages frénétiquement compulsés (prends note, Itohan !) :

- 1. Éditions :
Louis-Ferdinand Céline, Lettres, éd. Gallimard, coll. La Pléiade, 2009
Louis-Ferdinand Céline, Semmelweis, éd. Gallimard, coll. L’Imaginaire, Paris, 1999 (rééd.)

- 2. Ouvrages généraux :
F. Gibault, Céline, éd. Mercure de France, 3 volumes
H. Godard, Céline, éd. Gallimard, 2011
D. Labreure, Céline, le médecin-écrivain, éd. Bartillat, 2023
R. Poulet, Entretiens familiers avec L.-F. Céline, Plon, 1958
G. Richard, La Bretagne de L.-F. Céline, éd. Du Lérot, 2013
F. Vitoux, Céline, l’homme en colère, éd. Écriture, 2008

- 3. Revues :
L’Année Céline, Revue de Littérature, Du Lérot, éditeur, Les Usines Réunies, Tusson
Le Bulletin célinien, Périodique mensuel, dir. Marc Laudelout, B.P. 42004, 59011 Lille cedex

- 4. Internet :
YouTube, « Le Petit Célinien », @LePetitCelinien : une MINE d’or !

- 5. Musique (par ordre d’apparition) :
Le Train bleu, ballet en un acte de B. Nijinska, musique de Darius Milhaud, livret de J. Cocteau, créé à Paris le 20 juin 1924 au Théâtre des Champs-Élysées
À la cabane Bambou, paroles de Paul Marinier, chantée ici par Félix Mayol (1932)
La chanson de Craonne, entonnée par les soldats qui se mutinent en 1917, après l’offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames. Interdite par le commandement militaire français
Lueurs d’été, chanson de Bruno Coulais (2016)
Gaudeamus igitur, vieil hymne étudiant remontant au moins au XVIlle siècle. On le trouve joint au répertoire de chansons paillardes des étudiants en médecine, Le Bréviaire du carabin
La Ravachole, chanson anarchiste (1894)
La bande à Bonnot, chanson de Joe Dassin (1969)
À Noeud Coulant, chanson de Louis-Ferdinand Céline (1936)

 

Corrigendum :

À 21:09, c’est bien entendu Henri Bergson (1859-1941) qu’il faut comprendre, et non un hypothétique Alain Bergson, qui n’existe que sous la langue fourchue du présentateur.

« S’il y avait beaucoup de Bergson, la vie, ma bien chère Simone, serait plus douce, je vous le dis », écrit Louis à son amie, le 20 décembre 1916.

 

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69 Commentaires

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  • #3166292
    Le 26 avril 2023 à 05:08 par ohaitieaqui
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    Comme toujours très intéressant, avec une bande sonore magnifique, du bel ouvrage comme on disait autrefois, les digressions du début me semblent un peu longues, mais bon.
    Merci pour ce travail et respect.

     

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  • #3166403

    Mille merci pour cette émission cher Maître, à mon goût la plus aboutie de votre excellente série.

    J’ai souvent pensé à la thèse du docteur Destouches pendant le théâtre covid et toutes ses marionnettes de laboratoire estampillées « consensus scientifique »…

    Au plaisir de découvrir la suite de votre travail Mr Lapine.

     

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  • #3167006
    Le 27 avril 2023 à 19:06 par Liberté cherry
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    Mille mercis pour cette merveilleuse émission et son adorable présentation.

     

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    • #3167763
      Le Avril 2023 à 06:47 par observateur
      Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

      Actualité célinienne : les 5 petits enfants de Céline décident de porter plainte contre les deux héritiers d’Almanzor : François Gibaut et une femme amie du prof de danse . Explication : Colette Destouches, fille unique de Ferdinand, a refusé l’héritage de son père, mort criblé de dette, il devait beaucoup d’argent à Gallimard . Maintenant qu’ont été publié "Guerre", "Londres" et aujourd’hui "La volonté du roi Krogold", les petits fils se réveillent et réalisent un peu tard que leur mère aurait du accepter l’héritage . Mais Colette Destouches devait penser que les droits d’auteur de Céline ne suffiraient pas à éponger ses dettes . Si elle même était fauchée on peut comprendre son attitude, qui sera jugée sévèrement par la petite histoire de la littérature .

       
    • #3167955

      Actualité célinienne Bis : Parution de " La volonté du roi Krogold " . Des extraits prometteurs , merveilleux , avaient été insérés au début de " Mort à Crédit " . Malheureusement le texte ne tient pas ses promesses , peut être parce que c’est un premier jet , comme " Londres " . Pénible à lire , voire ... " chiant " . On comprend pourquoi Denoël a toujours catégoriquement refusé de le publier . Ca fait penser au style " gothique-troubadour" des années 1805-1830 . Céline n’a pas fait un travail préalable d’érudition comme Flaubert pour " Salambô " . Krogold c’est un moyen âge kitsch . Ca fait aussi penser à l’architecture néo-gothique , en vogue au XIXème siècle , qui nous a valu tant d’horreurs . Ce qui est "de style" , que ce soit pour le mobilier, l’architecture ou la littérature , ne vaudra jamais ce qui est "d’époque" . Chateaubriand , à propos de Walter Scott , disait que " le roman historique est un genre faux " .

       
    • #3167964

      Actualité célinienne Bis : Parution de " La volonté du roi Krogold " . Des extraits prometteurs , merveilleux , avaient été insérés au début de " Mort à Crédit " . Malheureusement le texte ne tient pas ses promesses , peut être parce que c’est un "premier jet" , comme " Londres " . Un peu pénible à lire , voire ... " Chiant " . On comprend pourquoi Denoël a toujours catégoriquement refusé de le publier . Ca fait penser au style " gothique-troubadour "des années 1805-1830 . Céline n’a pas fait la recherche d’erudition préalable , comme Flaubert pour " Salambô " . Krogold c’est un moyen âge kitsch . Ca fait penser aussi à l’architecture néo-gothique, en vogue au XIX ème siècle, qui nous a valu tant d’horreurs . Ce qui est " de style " , que ce soit pour le mobilier, l’architecture, ou la littérature, ne vaudra jamais ce qui est " d’époque " . Chateaubriand, à propos de Walter Scott , disait que "le roman historique est un genre faux " .

       
  • #3167933
    Le 29 avril 2023 à 12:32 par Guillaume
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    Vous vous intéressez trop aux brouillons volés de Céline ( Guerre, Londres) ou à une thèse médicale certes pertinente, mais enfin...

    Rien de rien sur les grandes orgues littéraires que sont Nord ou D’un Château L’autre, voire Les Beaux Draps. Ce sont pourtant les vrais chefs d’œuvre de Céline.

    quant à Guignol Band ou Rigodon, c’est illisible. Il est vrai que le dernier était un brouillon.

     

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    • #3168530

      Rigodon a été achevé la veille de la mort de Céline le 1er juillet 1961 . Il ne sera publié qu’en 1969 ! Pourquoi si tard ? Parce que sa veuve Almanzor s’est fâché avec Marie Canavaggia, la si dévouée et compétente secrétaire qui déchiffrait et mettait au net les textes de Céline, depuis "Mort à Crédit" . Il avait beaucoup d’estime pour elle et son travail parfait . Cette idiote de Lucette a décidé de déchiffrer elle-même, aidée de son avocat-pédé François Gibault, le texte de Céline : les amateurs mettront 8 ans à le faire, à raison de " 3 heures par semaine "... Ils ont évidemment échoué et il y a dans Rigodon des phrases incompréhensibles .

       
    • #3177196

      Et arrêtez de tirer sur cette pauvre Lucette... C’était sa femme, quand même ! S une avait bien un droit de regard sur le travail de Céline, c’était bien elle.

      C’était une personne très intelligente, très fine, très grandement sous-évaluée, sauf par Céline lui-même, apparemment. Il ne parle jamais d’elle sans grands égards, vous devriez en faire autant !

      Ne vous méprenez pas ainsi sur son effacement, que personnellement je trouve grandiose.

      Si le travail de la traductice ne lui plaisait pas, c’est que probablement il y avait des raisons a cela.

       
  • #3167956
    Le 29 avril 2023 à 13:07 par Guillaume
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    Par ailleurs, ce que tentez de faire - avec un succès mitigé selon moi -, c’est une manière d’archéologie celinienne, qui ressemble à celle de monuments inachevés.

    Vous devriez aussi savoir que Céline s’est vite désintéressé de Mort à Crédit, qu’il a donné tel quel à Denoel pour des raisons financières. On a démontré qu’il se concentrait désormais sur Bagatelles, qu’il écrit en même temps, et qui pâtit selon moi du même problème. Ce sont des brouillons qui ne trouveront leur conclusions respectives que dans Les Beaux Draps et la trilogie allemande.

    Mal fichu, mal fini, ce livre est tombé des mains de tous les gens à l’époque. Même Rebatet l’a dit je crois.

    C’est qu’au fond Céline pressentait qu’on changeait d’époque, et que ses vieux sujets étaient périmés.

    D’avant 1939, il ne doit rester que le Voyage, le reste ne mérite pas l’attention du grand public.

     

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    • #3168532

      Céline ne s’est pas "vite désinteressé de Mort à Crédit", livre qui lui a demandé 4 ans de travail acharné . C’est dans "Mort" qu’il inaugure son nouveau style elliptique, expéditif, pratique, des trois points et points d’exclamation . Il souhaitera ardemment le faire rééditer après la 2GM .

       
    • #3173794

      @Titi, Merci de ramener de la réalité et de raison pour contrebalancer ce monument d’une telle fatuité (parmi d’autres du même énergumène, le sommet étant le qualificatif de beauf associé à Céline) que l’on en vient à se demander si ce ne serait pas juste de la provocation imbécile. Sinon, « Mort à crédit » est un chef-d’œuvre.

       
  • #3167976
    Le 29 avril 2023 à 13:39 par Guillaume
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    Cette fameuse " vie d’aventures" que Céline mène avant guerre tient pour beaucoup d’un nomadisme courant à l’apoque : Claudel, Morand, Fay, Garcia Lorca, Eluard ont tout autant vadrouillé, voire plus.

     

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  • #3168170
    Le 29 avril 2023 à 18:43 par Guillaume
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    On ne parle jamais non plus de la biographie de Céline par Bardeche. Il est vrai qu’elle est plus à charge que celle des autres.

    Qu’en pensez-vous ?

     

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    • #3168328

      Bien vu. Un résumé ?
      Bardèche donne également la clé de Proust dans son Proust. Le côté de chez Swann est le côté juif accepté, et le côté de Guermantes, le côté aristocratique qui lui est refusé.
      Vu les écrits de Bardèche, cela doit être digne d’intêrèt.

       
    • #3168593
      Le Avril 2023 à 11:42 par Guillaume
      Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

      Bardeche en a voulu a Céline de ce ce qu’il soit revenu comme une fleur à Paris après l’épuration gaullo-communiste, sans un mot pour les morts et les prisonniers, ni la volonté d’un combat intellectuel réactionnaire.

      Il faut quand même se rappeler que Cousteau et Rebatet ne sont sortis qu’en 1953, comme Fay je crois. Quant à Brasillach...Beaucoup ne sont jamais revenus d’exil comme Bonnard. On a oublié tout ça.

      La biographie de Bardeche est fastidieuse à lire je trouve, comme beaucoup de ses écrits. Il développe beaucoup pour arriver à ses conclusions. Il y a des répétitions. Mais c’est un point de vue qui n’est pas dénué d’intérêt.

      Je n’ai pas lu sa biographie de Proust, je signale à ce sujet " Les Précieux" de Bernard Fay, un des rares qui ait bien connu Proust, et qui lui consacre un long passage passionnant, partial et très bien écrit, à la manière gidienne.

       
  • #3168178
    Le 29 avril 2023 à 19:06 par Guillaume
    Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

    Il y a un parallèle intéressant entre Céline et Federico Garcia-Lorca, deux quasi- contemporains.
    Ils naissent à 4 ans de distance.
    Ils font le même voyage aux USA, après le krach pour Lorca.
    Ils en tireront chacun deux chefs d’œuvre, le Voyage et Poète à New- York
    Leur meilleur ami est un peintre. Il y a d’ailleurs un fil entre le style de Gen Paul et celui de Dali à l’époque.
    Ce sont enfin deux poètes géniaux, puisque le fameux style de Céline est de nature poétique, donc prophétique, ce qu’on ne dit pas assez, et qui est le cœur de la fascination qu’il exerce encore, au détriement d’auteurs trop oubliés à mon avis, comme Morand qui dit aussi beaucoup sur l’époque.

     

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    • #3168607
      Le Avril 2023 à 12:03 par Guillaume
      Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

      J’oublie que les deux partageaent le même goût de l’antique picaresque : Villon et Rabelais pour l’un, Quevedo et Cante Rondo pour l’autre.

      Épurés aussi, de façon ultra violente pour Lorca.

      Cela me fait penser que Céline aurait pu écrire des essais sur ses goûts littéraires au lieu d’en parsemer ses pamphlets de manière hirsute. Son œuvre y eut gagné en clarté. Peut-être en respect aussi de ses contemporains.

       
    • #3168624
      Le Avril 2023 à 12:33 par (((Marx)))
      Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

      Désolé cher Kamarade mais Garcia Lorca c’est de la merde en barre en comparaison à Celine.
      On ne melange pas les torchons et les serviettes.
      Votre jugement plus haut sur ce chef d’oeuvre absolu qu’est Mort à credit prouve que vous êtes très loin d’une quelconque maturité en matière litteraire.
      Il va falloir rapidement muscler votre jeu !

       
    • #3168687
      Le Avril 2023 à 14:32 par Guillaume
      Louis le Dernier, dit Céline #4 – Semmelweis (premier volet)

      On pourrait aussi parler d’Apollinaire, dont certains écrits de guerre font penser à Céline, notamment ses descriptions hallucinantes du Front 14-18... Ou Eluard, avec " ses nuées qui ne dérangent que des nuées"... Et Rimbaud, évidemment.
      Et pourquoi pas Le Grand Meaulnes, si picaresque aussi.

       
    • #3169608

      Dans ses lettres Céline ne parle pas d’Apollinaire, il le traite seulement de "maquereau de Marie Laurencin" . Pas très gentil pour ce néo-Villon, engagé volontaire pendant la 1GM et grièvement blessé à la tête . La grippe espagnole l’achèvera .

       
    • #3169614

      Dans une de ses lettres passionnantes à Milton Hindus, parlant du Grand Meaulne, Céline parle de "crottes de bique" ...

       
    • #3169695

      Oui, humainement parlant, Céline est un beauf archi-méprisant. Une vraie langue de p.
      Je pense qu’il devait être autiste quelque part, à ne jamais trouver une qualité chez ses contemporains...
      Eux pourtant ne soupaient pas chez Abetz...
      Il aurait pu le dire, ça.

       
    • #3170033

      Il n’en reste pas moins que l’œuvre de M. Destouches, dit Céline, est de très grande envergure.
      Je reproche simplement à l’auteur de cette émission de nous balader gentiment, entre Mort à Crédit, Semeilweiss et autres fariboles.

      Quand à toucher le dur, à savoir la trilogie allemande et les Beaux Draps, la il va falloir attendre je pense...

      C’est dommage, c’est ça qui intéresse le public d’ER à mon avis.

      Mais bon, la prison ou l’exil... Faut voir..

       
    • #3170299

      Ce qui éclaire le présent est prioritaire.

      Telle œuvre qui n’éclaire pas est légitimement oubliée, sauf à satisfaire des besoins ponctuels d’éducation et de recherche universitaire, etc....

      Certaines œuvres sont immortelles car elles nourrissent l’homme du présent, comme la statue Amour et Psyche de Canova.

      Les européens indigènes ne voient pas que derrière la répression et la censure, il y a des corps constitués qui se sentent menacés parce qu’ils vivent sur leur dos. Leur pouvoir s’augmente de chaque pas vers notre faillite. Ils protègent le statu-quo qui leur garantit des rentes confortables.

      La voix eructante de Céline dit tout de cela, c’est un genre de poète éducateur. Dans mon pays idéal, Les Beaux Draps sont enseignés au collège.

      Encore faut il chercher le sel ou il se trouve. Or Mort à Crédit est si fade. Comparé au Voyage, évidemment, qui est du registre de Canova.

      Quant aux brouillons volés, qu’ apprennent-de plus que Céline n’ait publié de son vivant ? Ne voyez-vous pas que les voleurs se sucrent sur votre dos ? Et. Suprême Vengeance, - car c’en est une, soyez-en certains ! sur celui de Céline ?

       
    • #3171125

      D’un autre côté, je regrette un peu mes propos sur Céline.

      Il a probablement vu que les combats réactionnaires sont perdus face à la dialectique républicaine...

      S’engager face à ces gens, après ce qu’ils lui avaient fait subir ?

       
  • #3170475

    C’est une émission formidable. Intervenants, Musique, contenue. C’est un magnifique hommage que vous faites au Maître.

     

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  • #3177770

    Actualité célinienne : dans les FNAC véritable invasion des nouvelles Pléïades céliniennes, des dizaines d’exemplaires sur les présentoirs : Romans 1932-1934 . Romans 1936-1947 . Romans 1952-1955 . Romans 1957-1961 . Avec les ajouts retrouvés récemment, des centaines de pages de "premiers jets" pas toujours convaincants . Pas sûr que Gallimard rentre dans ses frais . Manque le roman " Normance ", "un affreux four" selon Céline . Dans ce livre Ferdinand a voulu profiter des secousses généralisées du bombardement de Montmartre pour faire "rendre", voire "dégueuler" leurs noms aux choses, "table", "chaise", "commode" etc ... Le projet était génial, le résultat peu convaincant . Peut-être que dans 50 ans l’oeuvre sera au pinacle ...

     

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