Bonjour,
Je suppose qu’un point important est de pouvoir identifier qu’il y a une certaine idée de "romantisme" associé à cette idée d’hooliganisme, de culture de la baston, et je trouve que l’auteur l’a bien exprimé à travers le passage sur Henry V. L’auteur réduit ce phénomène à ce qu’il est réellement, en nous montrant qu’il s’agit davantage d’un libre-cours à des pulsions basiques et brutales.
On ne peut pas mettre une situation dommageable pour les autres et/ou pour soi-même sur un quelconque piédestal de validité, à moins que la situation ne le requiert (intervention russe).
Alain Soral nous avait déjà parlé du "bon sens", du "sens commun" lors de l’une de ses vidéos. Je suppose que l’une des clés est la re-propagation du "bon sens commun" entre les gens.
L’écrivain Lobaczewski parle de "vision naturelle du monde" ; selon lui, la pluspart des "visions naturelles du monde" des gens est insuffisante, puisqu’elle ignore certains éléments-clés, comme le fait qu’il y a des gens porteurs de déficiences héréditaires, donc incapables d’avoir une "vision naturelle du monde" appropriée. Pourtant, ces personnes (psychopathes) sont passées maîtres à gravir les échelons des positions d’influence ; la conséquence est une propagation étendue de leur "vision naturelle du monde", et l’on parvient à peine à se former une logique sur le hooliganisme ; les gens normaux se trouvent alors davantage dans le débat "est-ce que c’est bien ou pas, le hooliganisme ?", alors que le fait qu’ils se trouvent dans cette situation de débat est en soi une marque de dégénérescence en amont.
Un point crucial est qu’il y a des gens qui ne sont pas comme nous, en dedans. Parce qu’ils nous ressemblent physiquement, on va avoir la tendance à attribuer un comportement psychopathologique lambda se produisant devant nous selon notre "vision naturelle du monde insuffisante", c’est-à-dire que l’on va taper dans notre panoplie intellectuelle pour expliquer un tel comportement, et on sera à côté, car la vérité est que la personne le fait exprès et en tire bénéfice, chose inconcevable pour notre esprit.
Il manque dans la science et le savoir commun l’identification de l’existence de telles persones dans la société. Un tel savoir devrait faire partie des mécanismes de base de l’esprit, et disposer d’un enseignement à l’école.