Une vraie femme trouve l’amour et retient son homme, elle fait des enfants et donne corps à l’amour. Lorsque le mur destructeur de la vieillesse s’impose à elle, elle trouve du réconfort dans son partenariat avec son homme.
La ménopause arrive, elle l’accueille avec sagesse. Sa joie n’est plus dans le sexe et l’orgasme, mais dans ses petits-enfants qu’elle adore et la satisfaction de les éduquer à la lumière de son expérience.
Bien entendu, le fait de perdre sa beauté, le fait d’avoir eu des amants ou d’avoir toléré les vagabondages sexuels de son mari. le cas échéant, ne font pas d’elle une sainte, et elle aura connu des moments de douleurs intenses, de doutes, vécu des malheurs, mais O combien ceux-ci sont légers confrontés à l’Enfer sur terre que vivent les femmes comme Mona : vieilles, moches, ménopausées, sans homme, sans femme non plus d’ailleurs, sans enfants, sans petits-enfants, sans amour, sans chaleur, et avec devant elles, accompagnées de leur chat, le chemin long et sinueux, jonché de ronces et de regrets, qui les guide vers la tombe.