Quand la gauche s’empare de la critique de l’art contemporain
14 février 2021 16:22, par Knut BlancPour compléter l’analyse de cet article, lire l’essai de Jean Clair ( aka Gérard Régnier, le campagnard retourné, gobeur de couleuvres sur la fin par nécessité... ) de l’Académie française.
’’ Considérations sur l’État des Beaux-arts ’’ ( critique de la modernité )
1983, chez Gallimard.
“[...] Face à ce vide entretenu par les institutions, on peut poser le problème de savoir si le rôle dont sont chargés les responsables culturels, à l’Ouest comme à l’Est, directeurs de musée, critiques, animateurs, n’est pas en fait de promulguer l’existence de cet << avant-garde >> d’où le drame humain a été banni, d’où le réel a été chassé et qui, si commode et si rassurante, est devenue si semblable, dans ses diverses manifestations, à l’art des pays communistes ? Qu’on songe aux grandes expositions qui font notre orgueil : biennales, documenta, foires de l’art : elles transpirent le même ennui que les expositions du Manège à Moscou. C’est aussi bien, pour reprendre les mots d’Octavio Paz, que << les négations [ de l’avant-garde ] sont devenues des répétions rituelles : la rébellion devenue procédé, la critique rhétorique, la transgression cérémonie...”
Excellent essai sec.
Peu importe la qualité intrinsèque du bonhomme.
Sur l’édition ’’ folio ’’ que je possède, au verso de la quatrième de couverture, imprimé en tout petit en bas, il se permet, pour justifier sa première :
<< L’artiste Jeff Koons ayant refusé la reproduction de son œuvre ’’Balloon Dog’’, nous lui avons substitué celle d’un objet populaire qui semble avoir été l’une de ses sources d’inspiration, un chien de baudruche et les punaises qui l’accompagnement. >>
Rien de plus à rajouter.