La guerre raciale, énième épisode de la lutte des classes
26 juin 2020 10:03, par anonyme
Que dire de la perversité d’un discours qui prône l’anticolonialisme dans un pays colonisé/envahi par les étrangers ? Quelle pertinence, quelle cohérence, comment justifiées ? L’avantage des inversions, c’est qu’elles permettent de tenir les deux extrémités de la chaîne de raisonnement, et donc tous les lieux qu’il envisage. Une même cible sert à deux usages contradictoires. L’émigré toutes mains ; comme repoussoir et comme bouc-émissaire est le cas type. L’objectif est la population colonisée dont on doit se protéger comme véritable colonisateur. Maintenir le conflit entre exogènes et indigènes permet de se positionner comme juge et partie. Une fois le système en place on infiltre l’appareil d’état comme instrument afin de le pérenniser/normaliser ; ce qu’un corpus de lois ad hoc voté par une ’’assemblée nationale’’ élue selon des règles dévoyées ’’légitime’’ tout en garantissant l’impunité des colonisateurs/spoliateurs. Tout est en place et sévit ici-maintenant avec les résultats tangibles qu’on sait.