Coronavirus : les bourses dévissent
13 mars 2020 00:37, par SherlockHolmesUn nationalisme économique et financier fort, une imposition du capital (’Maurice Allais’ 76) et un contrôle rigoureux des frontières n’auraient pas empêché l’épidémie actuelle en France, mais les conséquences économiques et financières en seraient amoindries. On ne peut plus se passer de certaines importations (ressources naturelles...), mais il nous faut diminuer les importations de produits intermédiaires et finis.
Recentrer nos talents vers l’industrie et le secteur primaire, c’est aussi améliorer notre demande intérieure, qu’il faut ensuite diriger entièrement vers des produits élaborés en France.
Imposer le capital (machines, applications d’automatisation, immeubles...), exonérer les revenus du travail, contrôler les capitaux et les personnes physiques et diminuer la taxe sur la consommation, c’est favoriser les valeurs créatrices, c’est empêcher un ’surcodage’ et favoriser l’emploi des hommes et des femmes en France.
L’épargne et les cotisations des retraites des français ne doivent servir qu’à assurer la pérennité de l’emploi et à en créer de nouveaux sur le sol français par des entreprises françaises.
Enfin retrouver notre souveraineté monétaire est un élément fondamental au succès d’une réussite future.
Au lieu de ça, ils vont préférer faire des Quantitative Easing, abaisser les taux, déjà négatifs, augmenter la dette et diminuer d’autant l’épargne des français.
Plus de 260 ans d’idéalisme autour de la main invisible de Smith appliqué au marché, et elle n’a été que source d’instabilité économique et de déséquilibre permanent. Quid de l’efficacité des accords de Bâle III, des modèles VaR, CVar et scénarii mis en place ? Quid de l’efficacité dans la gestion des risques apportée par la surcouche des produits dérivés ? Elles n’existent pas et sont même une des raisons des crises financières actuelles.
Il nous faut sortir de ce système absurde ou alors nous découvrirons, de notre vivant, comment le peuple de l’île de Pâques a disparu.