Aïssa Maïga a juste été maladroite. Elle aurait très bien pu compter les « noirs » (ce qu’à vrai dire tout le monde peut faire sans langue de bois en trois secondes). Mais son discours a été confus parce qu’elle n’a pas clairement félicité la majorité « blanche » (puisque c’est ainsi formulé) sans laquelle il n’y aurait pas de politique d’inclusion. C’est d’ailleurs en réalité ce qu’elle a voulu faire sur un ton humoristique (qui s’est cassé la gueule) au début, puis sur un ton plus solennel à la fin.
Cette cérémonie était déjà minée dès le départ. Je lui aurais conseillé de virer l’humour et de garder le ton solennel tout le long en prenant soin de remercier les gens de la salle (acteurs, réalisateurs, producteurs etc.) pour leur effort d’inclusion qui a permis l’accès des minorités à une plus grande visibilité médiatique.