Miou-Miou, en 1978, à propos des César : "C’est d’une tristesse épouvantable"
29 février 2020 18:45, par Berlioz
Dans l’article à côté sur Foresti et Ivanov, on peut lire : Les drames se sont réduits à des histoires de cul de la bourgeoisie parisienne, les films comiques à des sketches à rallonge sur ces pauvres cons de Français, les goyim ou les petits Blancs.
Miou-Miou en coiffeuse-voleuse ratée, entrain de se faire démolir en levrette par le duo de jeunes délinquants interprétés par Dewaere et Depardieu ; Brigitte Fossey entrain de se faire sucer les tétons dans le train en présence de son premier-né ; une femme qui se suicide juste après s’être envoyé en l’air avec le trio... en effet, c’était de grands moments de cinéma... Vous n’avez pas l’impression qu’on commençait déjà à avilir et à se foutre de la gueule du français moyen ?
C’est certainement la rigueur de cette poussière et de cette tristesse qui préservait encore le cinéma français de la beauferie dans laquelle il s’est complètement vautré aujourd’hui.