Laurent Solly – Grand Orient, Le Siècle, Facebook France – face au GriveauxGate
20 février 2020 08:22, par listener
C’est en fait un grand classique : la censure prend prétexte des "bonnes moeurs" (ce qui ne serait pas d’ailleurs anormal mais qui constituer un "nomos" nécessairement flou à base d’usage et de coutumes) pour gouverner et appliquer une logique de "loi" (donc fixe et rigide) en toute matière (art, littérature, religion, histoire etc).
Le parangon, c’est évidemment les procès littéraire au 19ème siècle. "La censure, il en faut il en faut (Flaubert).
La censure se heurte à une curieuse objection dont on ne prend pas la mesure en général : pourquoi les "modos" (les modérateurs, et les juges) ont eux le droit de tout lire et tout voir et pas nous ? Sont-ils supérieurs ? Pourquoi ce privilège ?. Cela seul disqualifie la "censure" tel que nous la concevons en tout cas dans des sociétés égalitaires.
En fait, la censure c’est toute autre chose... disons que l’antiquité et le moyens âge comprenait mieux le problème que le monde moderne, totalement dépassé..