Le documentaire sur la pauvreté ou la jouissance perverse du téléspectateur
24 octobre 2019 08:18, par anonyme
Le ’’pauvre’’ est de tout temps et constitue une ressource comme une autre. On peut ’’manger du pauvre’’ comme n’importe quoi d’autre, il suffit d’être organisé pour ce. Hugo, Zola ; mangeaient du pauvre. Aujourd’hui Drucker et d’autres en font leur choux gras. Dans une foire d’empoigne il y a ceux qui prennent tout ; il y a ceux qui gardent tout ce qu’ils ont : ceux qui prennent à d’autres ; ceux qui ont ce qu’on leur laisse ; et ceux à qui on prend tout, qu’on appelle des pauvres. Le monde est froid. C’est encore plus vrai quand il est organisé sur ce que le bipède a de plus ignoble et par les plus ignobles d’entre eux. On peut dire que plus un monde contient de ’’pauvres’’, plus il contient aussi d’ignobles ; que c’est dans le parasitisme chronique que l’ignominie se sublime tout en sublimant la ’’pauvreté’’. De ce point de vue ce triste endroit du monde est devenu une réussite.