Socialo-sioniste contre national-sioniste : le faux débat Sifaoui/Zemmour
16 octobre 2019 03:01, par Adran JorgenN’ayant pas de contradicteur mainstream à sa hauteur, Zemmour va pouvoir distribuer son fiel à chaque émission, en totale roue libre. Les bobos écolos gauchistes aussi dépressifs que bien-pensant du système médiatique vont peu à peu disparaître pour laisser place à des idéologues incendiaires vindicatifs.
Ceci n’est pas le fruit du hasard ou d’un complot, mais dû aux effets de l’immanence aliénatoire en perpétuelle mutation qui s’est emparée de l’histoire et du devenir de l’humanité. Les banques occidentales sont à bout de souffle et ne peuvent plus être renflouées par les Etats qui agonisent également. Les détenteurs du capital, propriétaire des médias, ont tout intérêt à laisser les Zemmour diviser les prolétaires et installer un climat de guerre civile avant l’effondrement économique.
Et comme l’avait dit Alain Soral lors de sa dernière apparition dans les médias mainstream (émission de Taddei en 2011). Il y a aussi une convergence d’intérêts de divers réseaux parfois contradictoires mais qui détestent tous l’islam, soit pour son conservatisme sociétal ou pour son antisionisme. Au final ces puissant réseaux divergents se retrouvent tous dans la promotion de l’islamophobie.
L’hyper-classe capitaliste, qui en réalité se fout totalement des préoccupations religieuses ou sociétales de la plèbe et de leurs faux représentants, redoutent surtout que les banlieues immigrées fassent alliance avec un mouvement du type Gilets Jaunes. Heureusement pour elle, les tensions interreligieuses et interethniques consécutives à une immigration de masse voulue et organisée par la même hyper-classe sont embrasées par la propagande nationale-sioniste.
Cette conjonction de forces aussi perverses que dualistes empêchera ainsi l’émergence d’un prolétariat universel insurgé qui mettra fin aux Etat et à la dictature de l’argent. Par la division et l’abêtissement, le capital va empêcher toutes conscientisations des masses opprimées avant et pendant son effondrement. Et ainsi, celui-ci, tel le Phénix, pourra renaître de ses cendres…