C’est le fonctionnement même de la République qui génère les questionnements des citoyens. C’est parce que des associations comme la franc-maçonnerie contrôlent la vie des Français, de façon non démocratique, que les Français s’interrogent.
On ne peut pas reprocher à quelqu’un de se poser des questions quand on prend derrière son dos des décisions qui le concernent.
Longtemps, le manque d’outils de communication a justifié un fonctionnement hiérarchique, par le biais d’autorités morales comme les religions ou par des moyens se réclamant du rationalisme et de la démocratie.
Mais un avantage technologique ou économique d’une société sur d’autres ne suffit pas à valider un modèle de société.
Force est de constater que les structures actuelles de la politique, et principalement la représentation, sont un frein au développement de sociétés plus justes et qui prennent en compte directement les besoins des citoyens. Le constat est d’autant plus fort que nous disposons aujourd’hui d’outils nous permettant de nous passer des politiques pour un grand nombre d’aspects de notre vie quotidienne.
De même que les feux de la circulation sont gérés automatiquement par des algorithmes qui régulent le traffic routier, un nombre croissant d’aspects de la gestion d’une ville devrait être connecté en temps réel sur les besoins de ses habitants, sans passer par des arbitrages humains dont la puissance de travail est nécessairement limitée et subjective.
Bref, c’est le mode archaïque du fonctionnement de la politique qui freine aujourd’hui le progrès social. Nos politiciens sont devenus des boulets pour nos sociétés. Ils deviennent un danger en s’accrochant comme des moules à leurs petites habitudes qui flattent leur ego. Leurs accusations de complotisme sont les derniers cris d’une espèce appelée à disparaitre !