Hausse des prix de l’électricité : merci qui ?
13 juin 2019 16:22, par Frenzi"Merci à qui ?". Là n’est pas le sujet. Fouillons un peu,juste sur les premières couches de noirs sédiments de nos cruelles mémoires,qui verrouillent tout,qui se souviennent de tout,que cela nous plaise ou non.
Ces hausses ne sont pas tombées,comme ça du ciel,ou improvisées sur un coup de caprice. La fameuse"loi" de 1973,rappelons le,interdit à l’Etat d’emprunter de l’argent auprès de la Banque de France,banque qualifiée-à juste titre-de banque d’Etat,c’est-à-dire de banque du peuple. Au lieu de ce prêt,logique,naturel et sain,la"loi"oblige l’Etat à s’adresser aux banques privées. Et qui dit banque privée,dit intérêt substantiel. D’où un État débiteur de montagnes de crédits,crédits astronomiques,connus sous la sinistre appellation"dette publique",qui empoisonnent l’économie nationale,jusqu’à entraîner l’agonie des plus cruelles et,enfin,l’infarctus de cette pauvre économie...
Pour différer la fin fatale,la fuite en avant : un crédit"rembourse"un autre ou,vous le comprenez bien,il l’aggrave. Comment faire alors ? "Privatiser". Cela veut dire,vendre les"bijoux de famille"pour"calmer"les banques,et non pour mettre plus de"compétitivité",comme le claironne à cor et à cri,les ténors de"l’économie de marché" : pour avoir des services à"faible coût"pour le citoyen,disons pour le client,ou le consommateur.
On se trouve,in fine,avec toujours une montagne,haute comme l’Everes,de dette publique,des"bijoux de famille"qui cèdent la place à un immense désert et,en prime, des prix de ce qui était,naguère,"service public universel"qui flambent et brûlent tous ceux qui s’en approchent.
Comment s’en sortir,paraphrasons le grand J.Brel : Continuons à se boucher les oreilles,à se voiler les yeux et à refuser les réveils de notre cœur déjà vieux...