J’ai posé ma démission ce mois-ci et je suis en plein préavis. Je serais bien resté car j’aime mon job mais j’en ai ras le cul de ma direction et du management qui en découle. Je lisais un article sur le principe de Peter qui colle parfaitement à ma hiérarchie. On est une petite poignée à faire le job entourée de parasites qui fuient le travail et se reposent sur nous. Comme quoi, il ne suffit pas d’être chômeur pour dépendre des autres. Mon boss à mon avis conscient de son incompétence, a su s’entourer de pistonnés et de cireurs de pompes tous autant mauvais les uns que les autres afin de conserver sa place en échange de divers privilèges dont je fais les frais avec d’autres collègues. Car ces gens mauvais, il faut bien compenser quelque part la charge de travail qu’ils sont incapables d’assumer ou qu’ils ne veulent tous simplement pas faire.
Je vais donc me retrouver au chômage sans indemnités et tout ce que cela implique car en France on te verse pas ton chômage si tu décides de quitter ton travail pour des questions de principes moraux.
Je dois avouer néanmoins que ce misérable spectacle de panique grandissant jour après jour auquel j’assiste est à la hauteur du prix que cela me coûte. Le réel finit toujours par revenir et s’imposer.
Quel sentiment de liberté que d’agir en phase avec soi même en suivant ses valeurs.