Schiappa accuse Envoyé spécial et Cash investigation de populisme
30 mars 2019 19:22, par Rogiero_InD’abord, je n’ai rien ni pour ni contre Marlène Chiappa, je la respecte. C’est une grande professionnelle (sic !), je la respecte en tant que ministre de l’égalité Femme-Meuh, en tant que femme ! Et c’est important de le dire.
Marlène est en effet une icone de la macronie et son attitude est très révélatrice de la considération que porte cette élite à l’égard du peuple. La réalité qui se manifeste sous ses yeux ou qui lui est rapportée par média interposé lui déplaît. Qu’à cela ne tienne, elle zappe. Elle l’ignore, elle ne la regarde pas.
Une telle attitude paraît bien être une forme carabinée d’autisme. Une posture qui justifie, par exemple, de ne pas voir les français dans la rue depuis quatre mois, de ne pas entendre leur souffrance et de nier leur existence. On ne les nommes pas, ce serait reconnaître qu’ils existent. Une pensée qui ne va pas dans le sens de la doxa ? Non ! Fake news ! Faux ! Aux oubliettes ! A broyer au pilori ! En terme politique, ça s’appelle comment déjà... ? La censure ? Une dictature ?
Que dire aussi des réactions "légitimes" de ces journalistes de France TV ? Avec cette saillie malheureuse, Marlène offre aux officines publiques de la propagande d’Etat l’occasion de se faire une virginité. Bravo, bien joué ! Elise a beau jeu de sortir des dossiers, mais combien de procédures judiciaires et de mises en examen à la suite de ces scandales médiatiques ?
Vous nous parlez de liberté d’expression pour mieux la noyer sous un flot continu d’informations. La parole vraie est annulée par tout et son contraire. Tout se dit, tout s’entend même le pire. Les appels aux meurtres des GJ par ces nantis peuvent faire la une des médias sans que ceux-ci soient inquiétés...
Allez Marlène, vos propos vous accusent vous et vos semblables. Si nous n’avons pas encore les moyens de traîner les tyrans et leurs sbires devant les tribunaux, ce n’est juste parce que la justice est sous leurs ordres. Mais sachez-le Madame Chiappa, vous resterez comptable du désordre que vous propagez dans le monde...