Francis Kalifat et le CRIF choqués par l’hommage d’Emmanuel Macron au maréchal Philippe Pétain
9 novembre 2018 09:58, par Dien bien phu .ne faudrait peut-être pas l’oublier quand même, un peuple de minables battus en 6 semaines qui avait, du moins s’en gargarisait-il, la plus forte armée du monde. Mais à quoi cela sert-il d’avoir la plus forte armée du monde quand on n’est pas foutu de la commander avec intelligence ? C’est vrai, et il faut le reconnaître, la France avait été saignée par la Grande Guerre, elle ne faisait plus d’enfants, elle était rongée de l’intérieur par les communistes, bref, elle ne croyait plus en la vie… comme aujourd’hui, d’ailleurs. « Tiens ! comme c’est bizarre », aurait dit Louis Jouvet.
Quand on lui offre les rênes de la France, Philippe Pétain a 84 ans. Sa vie n’est certes pas finie, mais à 84 ans, il y a longtemps qu’un homme ne nourrit plus d’illusions sur l’espèce humaine. Il n’est pas gaga mais, à cet âge avancé, il « fait don de sa personne à la France », comme il le dira. L’expression n’est pas anodine car il aurait pu rester chez lui et profiter des quelques années qu’il lui restait à vivre. Peut-être allez-vous rire, mais il y a là un peu de Jésus qui se sacrifie sur la croix pour sauver les hommes ! Cela déjà, il ne faut pas l’oublier et ce n’est pas le fait du hasard que des millions de Français ont accueilli son engagement salvateur dès les premiers jours et qu’encore, le 26 avril 1944, soit exactement 4 mois avant le discours de De Gaulle, il sera reçu avec le même enthousiasme par la foule parisienne. Et, toujours en conformité avec son engagement sacrificiel pour les Français, il dira : « Je suis venu ici pour vous soulager de tous les maux qui planent sur Paris ».
Bien sûr, il a commis de très grosses erreurs mais à 84 ans, c’est-à-dire à un âge où l’on est affaibli, n’a-t-il pas été parfois sous l’emprise de mauvais esprits ? Sans la force nécessaire qui permet de réagir et de répondre par un non ferme ? Il revient aux historiens d’analyser cet aspect des choses. Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait depuis de nombreuses années ? Les Français sont d’horribles accusateurs, inflexibles, méchants et toujours prompts à peindre l’Histoire avec les couleurs qu’ils préfèrent. Cela ne coûte rien de ranger Pétain dans le camp des traîtres, et puis cela vous permet parallèlement de rejoindre le camp de ceux qui ont toujours raison, bref, le camp du Bien.
Mais il y a une réalité fondamentale que le peuple des minables, les vaincus de 1940, serait bien inspiré de prendre en considération. Cette réalité fondamentale est confirmée par l’Histoire : partout où