Victimisation féministe : l’erreur de Muriel Robin qui héroïse Jacqueline Sauvage
4 octobre 2018 18:15, par WolfieOn ne peut pas dire que Flamby ce soit mouillé en accordant sa grâce totale à Jacqueline Sauvage le 28 Décembre 2016 vu que son mandat présidentiel se terminait en Mai 2017. A un peu moins de 5 mois avant son départ de l’Elysée, il la jouait fine en "faisant un geste" pour la postérité, encouragé il est vrai pas toutes ces associations, ces lobbys et les réseaux sociaux, sans oublier la fameuse Opinion Publique dont le célèbre avocat Vincent de Moro-Giafferi disait qu’il fallait chasser cette intruse, " cette prostituée qui tire le juge par la manche !"
En fait, cette grâce qui a consterné toute la magistrature, y compris son syndicat (c’est vous dire !), est un bras d’honneur à la Justice et un doigt dans le cul à tous les jurés qui ont participé aux deux procès.
Je veux bien lui accorder toutes les circonstances atténuantes à cette dame, avec toute mon empathie qui va avec, mais c’est quand même une meurtrière au sens strict du terme et donc normalement justiciable.
Quant à expliquer son silence pendant près d’un demi-siècle, certains parlent de "sidération" , mais d’après ce que j’ai pu lire sur le net (des sites qui ne parlent qu’exclusivement de viols, mais pas d’autres causes comme la perte brutale d’un proche ou une agression physique soudaine), il semblerait que ce traumatisme psychique, qui procure un stress intense n’agit que quelques heures durant lesquelles la victime se déconnecte totalement jusqu’à ne plus réagir aux coups dont elle ne sent plus les effets au bout d’un moment. Il aurait donc fallu que son mari la frappe au quotidien, tous les jours, en l’insultant et en la menaçant de pire encore. Ce qui est fort peu probable car Jacqueline Sauvage a avoué qu’il y a eut des accalmies dans son calvaire et qu’il ne pleuvait pas des coups sans arrêt, loin s’en faut.