Francis Cousin – La logique de Hegel au regard de la lutte des classes
29 septembre 2018 08:52, par JEANCe que Francis Cousin tente de nous faire comprendre par son approche et lecture sainement subversive de Marx et des autres vrais philosophes est le message toujours Vivant de Jésus dans le Christ.
Jésus n’a eu de cesse, non de le répéter, mais d’ouvrir des liens de consciences par des Paraboles afin de libérer notre mental des catégories par trop intellectuelles. Elles sont nécessaires au début, mais il convient de laisser ensuite son coeur parler ..
Un enfant de 4 ans n’a pas besoin de passer par toute cette phase intellectuelle, il saisit dans l’immédiat la relation UNE entre l’universel-particulier/singulier.
Universel, c’est unus-versus à savoir l’ETRE entier tourné vers le SOI divin. Le moi-ego étant en arrière-plan et non plus en avant (voulant voir ou prendre : elle est là la tentation).
Aussi, faut-il s’abandonner comme dans un acte d’amour et lâcher-prise. Faut-il faire un dessin ?
En ancien français, -bandon vient de ban comme mise au ban et - bandon signifie aussi pouvoir, autorité. Avec plusieurs dérivés dont a bandon = librement ; à son gré ; avec excès.
La réflexion précède la méditation. Cette dernière est bien supérieure car elle engage l’être entier comme dans un acte d’amour en recherche de fusion avec la réalité divine où le corps entier est absorbé, concentré vers le UN au point de fusionner y compris son moi-ego lequel semble disparaître mais bien au contraire, il est alors éclairé puisqu’il a fait le vide.
On ne peut pas remplir une coupe déjà pleine !
La coupe est chacun
La pensée dite créatrice trinitaire fonctionne en trois temps :
1. CONCEPTION
2. ABANDON
3. RÉALISATION
Règle fondamentale. Nous la pratiquons plus ou moins consciemment.
L’abandon c’est confier à plus grand que soi-même donc au SOI divin, à Dieu, à l’universelle Présence : peu importe comment elle est nommée.
Confier c’est faire confiance dont l’étymologie est la même que fiancé/fiancée. C’est ce fier à ! Sans cette fiance (terme de l’ancien français), il n’y a pas la foi (même étymologie), la foi étant une confiance déployée dans le Temps long.
Donc, écouter avec attention Francis Cousin. Prolonger évent. par des lectures parallèles. Mais surtout faire appel à l’oubli. Et le quotidien se charge bien de le faire afin que la Vie elle-même puisse, après abandon volontaire ou non, conscient ou pas, effectuer les correctifs nécessaires afin que la semence du PÈRE puisse être féconde.