Paul François, un agriculteur français contre Monsanto
19 août 2018 12:56, par STEF de MARS
Petite remarque concernant la tromperie sémantique commerciale :
on a habitué les consommateurs à considérer deux types de produits :
les "normaux" (ceux qui n’ont aucune mention)
et les "bio" (ceux qui ont la mention bio),
alors que la juste appellation aurait dû être : "chimiques" et "normaux".
En effet, les produits "bio" (qui semblent être une nouveauté, et sont même considérés comme une mode snob pour bobo), désignent en fait ce que l’homme a toujours cultivé et mangé depuis la nuit des temps, et sont donc bien plus "normaux" que tous ces produits empoisonnés venant de productions "chimiques".
Bref, cette inversion nominative fait que, dans l’esprit naïf de la majorité des consommateurs, le poison chimique est devenu un ingrédient naturel de leurs denrées alimentaires. C’est quand même grave !
Le système est expert dans le détournement du sens des mots, et dans l’intox à tous les niveaux.