Le plan de "réconciliation nationale" de Jean-Louis Borloo pour les banlieues
28 avril 2018 22:09, par lincredule2à Titus
Qui veut savoir où il va, doit savoir d’où il vient...Vérité de ce côté de l’Atlantique et de l’autre, du nord au sud et de l’est à l’ouest, et partout sur la Terre
Ce plan Borloo est le n ième du genre, et sachant ce que les précédents ont amené, nul besoin d’être devin pour imaginer ce qu’il va advenir de la France, dont le peuple qui vivait sous la bienveillance du Roi Très Chrétien et avait des privilèges entre autres selon sa corporation*, a commencé à se transformer en lumpenprolétariat à partir de la révolution (avec un très petit r).
Il suffit de regarder les aides de toute nature que les prêtres missionnaires issus du petit peuple de France ont apportées depuis le début de notre ère chrétienne sur tous les continents, avec peu de moyens financiers et beaucoup d’abnégation, et le grand nombre de conversion au catholicisme qui s’en suivit (lire "Les martyrs noirs de l’Ouganda"), pour comprendre que l’argent n’est pas, et de très loin, important.
Réconciliation nationale soit, mais qu’ils fassent le premier pas, car ceux qui ont exploité leurs parents ou grands-parents et bien sûr leurs pays, ce n’est ni les français d’aujourd’hui, ni ceux d’hier, à part un tout petit nombre dont les descendants doivent pouvoir être identifiés et mis à contribution en signe de reconnaissance des préjudices occasionnés.
* Les historiens républicains font croire au petit peuple que la nuit du 4 août est la fin des privilèges de la noblesse, alors que c’est surtout ceux du petit peuple qui ont été supprimés par l’abolition des corporations, qui offraient à ses membres des aides en cas de malheur (pension aux veuves, orphelins, aux infirmes suite à accident de travail, etc...). Ceux de la classe possédante, c’est à dire les grands seigneurs traitres à leur Roi mais également ceux de la grande bourgeoisie montante, qui avaient tous conspiré contre l’intérêt du peuple, notamment en s’opposant à l’impôt du 5ème sur tous les revenus, y compris ceux de l’Eglise, mais duquel devaient être exonérés ceux du travail, s’en sont trouvés renforcés par la sacralisation de la propriété. Je rappellerai qu’un très grand nombre de révolutionnaires et notamment chez les Jacobins, étaient de la noblesse, les mêmes maquilleurs de l’Histoire de la Révolution ayant supprimé la particule des "grands hommes" de cette période tragique, sanglante et même, monstrueuse par les horreurs commises par les mêmes, et dont la première grande victime fut le petit peuple de France.