Erdoğan accuse la France "d’encourager les terroristes"
8 avril 2018 18:01, par uzfrQuand Macron parle de "médiation" entre ypg/pyd/pkk en sous-titres ça veut dire "Erdogan retire tes troupes de Syrie et laisse nous faire la partition du pays". Ce qui était, depuis le début, le motif de cette guerre d’ingérence maquillée en guerre civile.
Aujourd’hui le "conflit" ne s’étant pas soldé comme l’attendait l’axe Atlanto-Sioniste et au vu des sommes investies pour la partition de la région les masques tombent et les Américains qui, malgré leur détestation pour une Turquie qui n’est plus aux ordres, ne peut pas envisager un conflit ouvert avec leur "allié" d’hier sachant que la Turquie abrite (à la base de Kürecik) des missiles Patriot dirigés vers l’Iran censés "protéger" l’entité Sioniste d’une "attaque" de l’Iran d’où leur absence de réaction à Afrin et le renforcement de leur présence à Münbiç et leur "pronostic" qui est que la Turquie n’envisagera pas non plus un conflit ouvert avec eux en les attaquant à Münbiç d’où cet appel à leur larbin habituel, le Président Macron, pour tenter de "convaincre" les Turcs de ne plus s’opposer à leur agenda de partition, une sorte de méthode douce. La semaine dernière le Pentagone a même proposé
(Fait totalement inédit) à la Turquie un transfert de technologie des missiles Patriot pour leur faire renoncer à leur collaboration militaire et stratégique avec la Russie (achat et transfert de technologie des missiles S-400 - qui surpasse les Patriot Américains) et à leur faire accepter leur agenda. Le mentor politique d’Erdogan, Necmeddin Erbakan, la paix soit sur lui, disait déjà en 1992 (un an après la 1ère "guerre" en Irak) : "Les Occidentaux peuvent mettre à feu et à sang tout le monde Arabe mais un pays est différent de tous les autres, c’est la Syrie. Souvenez que si un jour ils attaquent la Syrie, leur véritable objectif est la Turquie".
L’histoire, pour ceux qui la comprennent et en tirent des enseignements lui donne absolument raison sachant que, si elle réussit, la partition de la Syrie est une étape préalable à une tentative similaire en Turquie et en Iran avec, comme point d’orgue, un encerclement total de la Russie.
Les nouvelles arrivées de Pompeo et de Bolton montrent que les Usa sont déjà préparés à aller vers ces étapes de confrontations directs.
La Turquie préfère faire barrage au projet hors de ses frontières tirant les enseignements de "l’Art de la Guerre" mais elle est vulnérable sans le "parapluie" qu’offre les missiles Russes S-400 d’où l’accélération de leur date de livraison.