La France est-elle en guerre avec la Turquie ?
7 avril 2018 15:02, par AnwenOn semble, surtout ces derniers temps, alors que la confusion et l’agitation règnent partout, vouloir convaincre les masses, ou plutôt les esprits des masses, qu’une est inéluctable.
Mais la guerre a t-elle toujours existé ? Sinon, quelle en est l’origine ?
C’est dans l’histoire de l’évolution physiologique de l’homme que nous trouvons l’origine et la cause de la guerre.
La lutte est d’instinct masculin.
C’est parce que la masse masculine est avide de mouvements, de luttes et de déplacements qu’elle suit les conquérants ; l’action violente, brutale, développant les instincts profonds de la nature masculine, cela les grise, c’est pour cela qu’ils aiment la guerre.
Si l’homme aime les combats c’est parce qu’il possède des facultés motrices qui ont besoin d’emploi. C’est pour avoir le plaisir de batailler, bien plus que pour défendre telle ou telle cause, pour venger tel ou tel affront. Le motif de la bataille lui importe peu. C’est la bataille elle-même qu’il aime et qu’il cherche. Et ce qui le prouve c’est que le pugilat est, pour lui, un jeu amusant.
Et ne voyons-nous pas, à chaque instant, les jeunes garçons se livrer sous nos yeux à des combats qui ont les motifs les plus futiles ou qui n’ont même pas de motif du tout ? L’instinct qui les pousse est le même que celui qui pousse les animaux à se poursuivre et à se battre, sans que leurs combats, qui sont leurs jeux, aient aucun motif. Du reste, les jeux du cirque, les anciens tournois, simulacres de guerre, prouvent bien que, pour l’homme, la lutte est un plaisir, presqu’un besoin.
C’est lorsque les hommes vieillissent et perdent leurs facultés motrices, si exubérantes dans la jeunesse, qu’ils changent de manière de voir. Ils reviennent alors à des idées plus pacifiques, l’expérience leur a montré les conséquences désastreuses de la guerre à l’âge où la lutte n’est plus, pour eux, un besoin physiologique. Alors, seulement, ils s’aperçoivent que les batailles n’ont jamais conclu aucun différend mais en ont, au contraire, créé de nouveaux, qui restent à l’état de menace dans les nations, attendant l’occasion qui doit faire naître de nouvelles guerres.
Cependant, il n’est pas question de dire que l’homme n’est jamais raisonnable, mais il y a des moments dans sa vie où la raison est obscurcie. C’est la conséquence de ses conditions sexuelles, la passion le domine, l’instinct triomphe de la raison.
Le bien et le mal