Airbus annonce 2,9 milliards de bénéfices... et 3700 licenciements
10 mars 2018 18:11, par Eric LBRIl faut arrêter avec la vision statique du monde les camarades...
On peut retourner le problème dans tous les sens, il y a des évidences, un peu comme l’égalité homme/femme (voir le reportage Norvégien à E&R sur le sujet).
On peut prendre un exemple simple voire simpliste mais qui est indiscutable :
il y a un marché pour les avions, un marché mondial. Il y a donc une demande. Disons que la demande pour l’année en cours est de 50 avions.
Faisons abstraction de la concurrence et posons nous dans une économie "marxiste".
La demande est de 50 avions, l’entreprise embauche et investit pour fabriquer 50 avions.
Pas de problèmes, elle fait un bénéfice qui va dans les poches de ceux qui ont mis l’argent sur la table pour investir et embaucher, on va dire l’état puisque nous sommes dans une économie "marxiste".
L’année suivante la demande est de 40 avions. L’entreprise a un outil de production pour fabriquer 50 avions et le personnel qui va avec.
L’entreprise et ses actionnaires feront donc une perte ou au mieux un petit bénéfice.
L’année suivante le besoin en avion est couvert et la demande passa à 0.
L’entreprise a toujours son outils de production et ses employés... Le montant de la perte est égal à la totalité des coûts fixes de l’entreprise.
Donc si le marché des avions est définitvement mort et que la demande est nul et le restera pour les années à venir, d’après la théorie ci-dessus, l’entreprise doit continuer à payer ses employés ad vitam etrenam...
On voit bien sur un exemple simpliste mais réél que cela ne tient pas la route.
L’économie est dynamique et fluctuante et non statique.
Le problème c’est qu’à ce raisonnement on oppose la main visible de l’état qui doit prendre en charge et distribuer l’argent pour maintenir des situations intenables.
Les ressources de l’état ne sont pas infinis et liés en grande partie à la consommation des ménages et donc aux entreprises qui produisent pour satisfaire cette demande (la consommation des ménages) par le truchement de la TVA et dans une moindre mesure des autres impôts (la TVA représente 50% des resources fiscales de l’état qui elles-même représentent 90% des recettes de l’état).
Pour continuer, à distribuer de l’argent au lieu de gérer le pays, les politiques endettent l’état et donc les français pour se faire réélire et au bout du compte ce sont toujours les mêmes qui paient cette politique calamiteuse : le peuple.
La demande ne se décrete pas par ordonance.