Faut-il préférer les fantasmes des toqués de l’or (dont l’auteur) ou ceux des des maniaques du bitcoin ?
L’auteur le dit : l’or est rare. D’ailleurs ce sont aussi les banques qui en ont. Les pauvres l’auront dans l’os comme toujours.
Le bitcoin réalise effectivement une révolution dans le sens où l’émission monétaire est pour la première fois dans l’histoire déconnectée du crédit. Ceci permet de desserrer le carcan monétariste où le pouvoir d’achat est contraint par le manque de monnaie. (Il faut s’appeler Orlov ou Jovanovic pour croire que le quantitative easing consiste à imprimer des billets, vous les avez-vus vous ?)
Le bitcoin rend vraie ce qui n’était qu’une fausse croyance d’économiste classique : que le travail crée de l’argent (C’était la banque, ça l’a toujours été.)
Avec la problématique suivante : seul le travail informatisé crée de la monnaie complémentaire. Les travaux non numériques ne seront pas payés, à moins de conserver le système bancaire.
Bref, on sera toujours dans une société qui sépare ceux qui peuvent payer et les autres. Le principe de l’argent, somme toute.