La divinisation de l’homme, c’est aussi le projet chrétien, tel qu’exprimé par l’Eglise d’Orient à travers ses plus grands théologiens, notamment Maxime le Confesseur : "Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu", selon la phrase prêtée à saint Irénée (Byzantin écrivant en grec). Le projet transhumaniste apparaît alors comme l’inversion maligne, matérialiste, névrotique, d’une aspiration spirituelle dont le christianisme orthodoxe a donné la plus haute expression.