Adrien Sajous – Remarques complémentaires à propos du virtuel
3 avril 2017 02:11, par YanoCommentaire 1/3
On dirait du Zemmour, un mélange de vérités et de raisonnements logiques couplés à des sorties inattendues et complètements péremptoires, comme disait le Professeur Choron "c’est des mots de ma mère, c’est des mots de ma grand mère".
Déjà non, les japonais n’ont pas eu besoin de Jésus pour se forger des valeurs humaines qui allaient à l’encontre des lois du capitalisme. La preuve en est la mafia japonaise, les yakuzas, qui sont d’un haut niveau moral comparé aux autres mafias du monde, et maintiennent ainsi un certain niveau dans le monde de la criminalité japonaise. D’ailleurs la perte des valeurs est un problème auquel ils ne font face qu’actuellement, à cause de la mondialisation.
C’est justement parce que les japonais ont un grand sens de l’honneur et qu’ils s’adaptent mal au changement que la misère sexuelle est née, suivis de l’explosion du porno. Les japonais, comme les sociétés asiatiques en général, sont portés sur l’idée de devoir et de communauté, à l’opposé des communautés occidentales portées sur les droits et l’individualisme. Ils sont pris dans la tenaille entre le code d’honneur de la tradition écrasante, inamovible, la pression sociale des anciens qui sont impitoyables avec l’honneur, qui veut que l’homme soit responsable de la sécurité économique de la famille et que la femme reste au foyer s’occuper des enfants ; et l’autre morceau de la mâchoire qui est la vie sous le capitalisme qui devient extrêmement difficile même avec deux salaire encore plus au Japon qu’ici, le japon ne se portant pas très bien d’un point de vu guerre économique. Les jeunes japonais plutôt que de se satisfaire dans le plaisir de la chair ou de fonder une famille en faisant travailler les femmes pour élever difficilement un gosse, sont bloqués, on ne se met pas en couple aussi facilement au Japon qu’on le fait dans nos pays latin.
Quand à la création de masse et l’utilisation des bas instincts dans le culturel, il y a une grosse critique de ce mercantilisme amoral, de l’automatisation de la création culturelle, de la consommation abrutissante et nihiliste, venant des pontes de la japanimation (Miyazaki, Anno). C’est malhonnête, ou sincèrement faux, de dire que le japon ne produit que de l’abrutissement de masse comme le fond les américains. Au contraire les japonais sont des perfectionnistes, produisent de la qualité. Ils se renseignent, eux, pour parler d’un sujet de manière très précise.