Moi aussi, de Soral, je prends tout. Car tout est honnête, tout est clair, et tout est à prendre. J’ai vu des anciens d’ER baver sur le patron, dire tout et n’importe quoi, et ne pas comprendre. Et finalement, si on a la confiance, avec le temps, en écoutant bien toutes les confidences, on comprend. Peu à peu. Pourquoi tel mot, telle attitude, telle photo.
M. Soral, tant critiqué au niveau personnel, est plus qu’un géant de l’analyse socio. Laissons donc l’immensité de son talent de sociologue et d’essayiste.
Parlons de la figure privée. C’est un homme intègre qui ne bave pas. Ne pensez jamais du mal de lui, vous seriez dans l’erreur. S’il est une figure à laquelle il me fait penser, c’est Saint Joseph. Raillé, méprisé, moqué, il avait la foi depuis sa conception. Il a souffert pour la plus belle mission du monde : être un père. Soral est mon père en politique, en sociologie, en compréhension de ma propre vie. Je l’ai découvert à 50 ans, avant je disais n’importe quoi et je ne comprenais rien.
Ne détestez pas l’homme Soral, ne lui reprochez rien. Ecoutez tout de lui, et vous verrez quel figure est la sienne. Soyez humble, vous comprendrez qu’il l’est aussi.