Et on parle bien ici de Robinson Crusoé, de Defoe et non de Vendredi ou la vie sauvage, de Michel Tournier. Un roman pour le moins ambigu qui se termine carrément sur une note qui laisse à penser que Robinson est un pédophile. Pour mémoire : Vendredi, avec qui Robinson a dû être plus ou moins l’amant, préfère partir avec l’équipage et laisser Robinson tout seul, "heureusement" celui-ci garde une présence humaine à ses côtés sur son île en la personne...du mousse, un jeune garçon de 12 ans (profil type du lecteur à qui ce livre était destiné), effrayant, surtout quand il est décrit avec insistance la "belle chevelure rousse du jeune garçon".
Si ce n’était que ça, passe. Mais le problème, c’est qu’il était quasiment imposé aux élèves de le lire en classe dans les années 90. J’ai changé plusieurs fois d’écoles en raison du métier de mon père, et j’ai eu à lire ce livre en cm1, cm2 et en 5ème. Sans rire ! Quel que soit l’établissement où j’allais, j’étais tenu de le lire.
Une preuve de plus de la maladie dont souffre l’Éducation Nationale.
Allez, à l’occasion de ce sujet, voici l’un des moments les plus drôles de la radio française (je ne m’en lasse pas) :
https://www.youtube.com/watch?v=PrO...