Le chômage est une bombe qui impacte la santé
11 mai 2016 11:04, par quenelledanslefonddufiondeletatIls me font doucement rire ces bons petits soldats du capital qui regardent avec mépris ou condescendance chômeurs et allocataires du RSA. Ces esclaves des temps modernes en phase terminal du syndrome de Stockholm trouvent insensé qu’on ne puissent envier leur servitude. Ils s’étonnent que certain rechigne à promptement lécher des culs à tout va afin de rejoindre leur conditions de rats des villes.
A 24 ans, j’ai expérimenté le "monde du travail", ce monde de petits chefs méprisables, de mesquineries et de lâches. Ce monde où le travail n’a pas de sens mais où il faut finir plus tard que les autres pour bien se faire voir, larbiner, faire des courbettes et surtout, surtout bien fermer sa gueule ! "Manager" dans la grande distribution, Décathlon pour ne pas les citer, mes "supérieurs" ont vite compris que je n’étais pas de ce "monde" et m’ont mis à la porte. Je fais le malin aujourd’hui (26 ans) mais cela à bien failli me détruire. Pression sociale, familiale, rupture avec ma "copine"... Comment je m’en sort ? En suivant l’exemple de la France d’en haut pardi !
J’ai truandé et truande sans aucune vergogne ce système démoniaque. Sans même un battement de cils un peu comme un Sarkozy sur le yacht de Bolloré. Pendant un an et demi j’ai bien glandé et ca m’a permis de prendre du recul, d’observer le monde, m’informer, découvrir la dissidence et réfléchir à comment me sortir du salariat. Dans lequel je n’avais et n’ai aucune envie de retourner, même un fusil à pompe sur la tempe. Aujourd’hui je suis photographe, vidéaste et graphiste en freelance. Ce n’est pas encore l’eldorado mais je suis libre ! Payé au black, pas d’impôts, pas de patron, pas d’horaire à la con et je touche encore le RAS (toujours sans aucun scrupule, un peu comme un bonus mensuel permanent). Parfois je me chope une ou deux aides par ci par là, me tape des voyages à l’autre bout du monde, quand l’envie me prend. Elle est pas belle la vie ?
Alors vous pouvez vous les garder vos taff de merde, votre "dignité" d’esclave. Je me ris d’avance de ce qui s’écrirons "au profiteur !" tout en les plaignant secrètement. Bisous