Tchernobyl, 26 avril 1986 : la plus grande catastrophe nucléaire de l’Histoire
26 avril 2016 17:39, par ajaxspécialiste de cet "accident", je relève pas mal de bêtises dans ce texte :
"accident du à un défaut de conception du réacteur"
Faux, Nul, Zero ! accident du au non-respect du protocole de test (coupure trop brutale de la puissance du réacteur : phénomene dit de "core poisoning").
le réacteur 4 de Tchernobyl est un RBMK, il y en a des dizaines en France !
tous conçus de la même facon !
c’est vrai qu’ils ont un gros point faible : le circuit de refroidissement est horizontale, en cas de surchauffe des bulles de vapeur d’eau se forment et bloque la circulation, ce qui intensifie encore la surchauffe...
le problème du feu nucléaire c’est qu’il n’a pas besoin d’oxygène pour bruler... le combustible chauffe jusqu’à fondre et jusqu’à fondre tout ce qui se trouve autour, au point de fondre la roche, l’acier et le béton... tout s’enfonce dans le sol.
Le bilan sanitaire provisoire réel est de 200.000 a 500.000 morts et il n’est pas fermé.
mais l’AIEA a fait pression pour que seule la vingtaine de pompiers étant intervenus immédiatement soient officiellement reconnus (AIEA et OMS sont 2 organisations de l’ONU).
c’est toujours le cas.
l’article oublie avantageusement de parler des choses qui fachent :
l’explosion thermonucléaire qui se serait produite si le combustible en fusion avait atteint la nappe phréatique.
le composé majoritairement émis, le césium 137 ayant une demi-durée de vie de 125 ans, les populations exposées à la pollution radioactive vont l’être pendant encore 220 ans ! s’il est simple d’observer les conséquences d’une irradiation massive (mort en quelques heures), la science ignore les conséquences d’une irradiation faible et continue sur de longues périodes.
Voir les travaux des professeurs Vassili Nesterenko (pectines de pomme) et Youri Bandajevski (irradiations faibles) sur ces sujets.
Bandajevski a été emprisonné en Biélorussie pour ses recherches... jugées illégales suite aux manipulations de l’AIEA.
Il reste environ 200 tonnes de combustible radioactif sous le sarcophage actuel que la radioactivité a complètement corrodé. l’eau de pluie s’infiltre, menaçant à chaque fois de relancer la réaction...