Sassou-Nguesso subit les foudres de l’Occident à cause de sa proximité avec la Chine et les BRICS
30 mars 2016 09:23, par ChristianDenis Sassou Nguesso cumule 32 ans à la tête du Congo, soit de 1979 à 1992 et de 1997 à aujourd’hui. En 1979 il arrive au pouvoir après avoir renversé Yombi Opangault. Yombi assurait une sorte de transition après l’assassinat de Marien Ngouabi en 1977, par Sassou Nguesso. En 1992, grâce à la "conférence nationale souveraine" que Sassou est forcé d’organisé en 1991, à cause de la pression populaire, le Congo, après une période de transition de 1991 à 1992 (transition assurée par André Milongo, à la suite de son élection pendant ladite conférence nationale) organise des élections présidentielles. Sassou termine troisième derrière Pascal Lissouba et Bernard Kolélas. Lissouba tente de présider le Congo de 1992 à 1997. Je dis tente, car Lissouba en intellectuel qu’il est (il est professeur en génétique des populations et a occupé de très hautes fonctions à l’UNESCO pendant de très nombreuses années) fait un audit sur les contrats pétroliers signés par Sassou, notamment avec Total Efl. Il réussi à revoir à la hausse la part qui doit revenir au Congo, car Sassou avait littéralement bradé le pétrole congolais pour quelques miettes, au bénéfice de son enrichissement personnel, et pour servir les intérêts français. Avec l’aide du gouvernement français, en 1997 Sassou renverse Lissouba à la suite d’une guerre civile particulièrement atroce.
Je fais un saut pour parler d’aujourd’hui. Le 20 mars 2016 Sassou organise les élections présidentielles, après avoir modifié la constitution pour lui permettre de briguer un n-ième mandat. La veille des élections toutes les communications sont coupées (téléphones, Internet, même l’électricité dans plusieurs quartiers). Trois jours plus tard, Sassou est déclaré vainqueur au premier tour avec plus de 60% des voix. Or l’opposition, sur la base des procès verbaux, présente des résultats différents. Sassou est 4ème derrière Mokoko, Kolélas et Okombi.
En ce moment l’opposition tente d’arracher par tous les moyens le vote qui lui a été volé. Le pouvoir de Sassou ne se laisse pas faire, en faisant publier des articles de ce type dans plusieurs médias tel que Jeune Afrique, grâce aux milliards d’euros que Sassou et son clan ont accumulés pendant plus de 32 ans de règne.